Le4 s'intéresse plus à ses émotions qu'à celles de son interlocuteur. Le 7 le sent bien, et à son tour fait un peu plus d'ego. Parce qu'il s'agit de deux personnalités orientées vers l'intérieur, le 4 et le 7 ont en fait le même problème : ils s'intéressent un peu plus à eux-mêmes qu'aux autres. Quand il y a entre eux
Titre original Good News About Injustice Présentation Je défie quiconque de relever la tête indemne après s’être plongé dans ce livre. En fait, le conseil que j’adresserais aux candidats lecteurs est le suivant Ne lisez pas ce livre !... à moins d’être prêts à être choqués, remis en question, convaincus et transformés. » John Stott, extrait de la préface Les nouvelles internationales décrivent quotidiennement la prostitution enfantine, la persécution religieuse appuyée par les autorités, la violence raciale, la torture et le génocide. Comment réagir ? Des chrétiens ordinaires sont-ils en mesure de faire une différence ? Et que fait le Dieu de la justice ? Gary Haugen explique que Dieu a pour habitude d’utiliser l’improbable pour manifester sa justice et sa miséricorde. Ce livre décrit le parcours courageux de chrétiens qui ont pris parti pour la justice et appelle aussi l’Église à l’action. Haugen apporte des conseils concrets sur la façon dont les chrétiens peuvent se lever pour réclamer la justice dans le monde. Un livre d’une portée prophétique et capitale. Gary Haugen est un pionnier dans un secteur où les chrétiens devraient être en première ligne. » Philip Yancey La collection Environnement et justice sociale souhaite revenir sur les engagements nécessaires de l’Église et du chrétien dans la société. Elle réfléchit à la pertinence des actions menées dans le contexte et les cultures actuels. Gary Haugen est président d’International Justice Mission à Washington Il a travaillé au département des droits civils du ministère de la Justice américain et il a dirigé l’enquête ordonnée par les Nations unies sur le génocide du Rwanda. 2006 – 208 pages - 14 x 21 x cm Trouvezla god creation earth photo, l’image, le vecteur, l’illustration ou l’image 360° idéale. Disponible avec les licences LD et DG. Bonjour à toutes et à tous, L’injustice est un sentiment qui vous tord parfois le ventre? La pensée c’est pas juste » vous est bien connue? Une injustice et vous accourez? Sans nul doute vous faites partie du club des justiciers et justicières. Or, je ne pense pas trop m’avancer en disant qu’être n’est pas de tout repos et surtout que l’injustice est un sentiment qui peut être handicapant. Vous l’aurez compris, parlons d’injustice ce mois-ci. En route. Le couple Justice/Injustice, Dr Jekyl et Mr Hyde Comme souvent c’est la façon dont nous percevons les choses qui nous fait souffrir. Alors, commençons un rapide tour d’horizon sur cet infernal duo Justice/Injustice. A ma gauche, La Justice. C’est une institution, elle représente les citoyens et c’est elle qui rend la justice. C’est également l’une des quatre vertus cardinales selon Aristote avec le courage, la prudence et la sagesse. Autant vous dire que cette notion ne date pas d’hier et que bon nombre d’Hommes et de philosophes s’y sont penchés abondamment cités dans cet article. Cette vertu est censée guider nos actions comme autant d’actes d’égalité, d’équité et de conformité au droit. C’est ainsi le pouvoir de reconnaitre et de faire respecter les droits fondamentaux pour une vie commune. A ma droite, L’Injustice. Ce n’est pas une institution mais bel et bien un acte transgressant les droits et l’équité dont nous avons parlé. C’est dont nous sommes victime. L’injustice est aussi un sentiment, socialement construit…et c’est là que l’on sait que l’injustice n’est plus de l’ordre des mots, des concepts. Non, le sentiment d’injustice c’est cette sensation qui vous tord le bide et vous fait réagir au quart de tour. C’est à partir de là que les choses dérapent. En effet, ce sentiment prend alors possession de nous et nous fait réagir. Or, cette réaction pourrait bien être salvatrice et créatrice de justice. Non, bien sur que non. Et si vous lisez cet article c’est bien que l’injustice vous fait réagir d’une manière exagérée créant même de l’injustice En effet, notre réaction à chaud » donc pulsionnelle créé bien souvent de l’injustice aux autres. L’arroseur arrosé. Se faire justice tel la loi du Talion – œil pour œil, dent pour dent » – n’ajoute bien qu’un crédit supplémentaire d’Injustice. En effet, cette réaction instinctive, bien souvent inadaptée nous fait nous comporter bien loin de la personne juste » que nous aimerions être. Le comble pour une victime? Passer pour coupable. Quelle injustice!!! Cercle infernal. Mais ce n’est que le premier acte. En effet, l’injustice est bien un sentiment mais elle est aussi une pratique, un acte qui peut se retourner contre soi même. En effet, il y a bien faire preuve d’injustice envers les autres mais il y a surtout se faire injustice à soi même. Par exemple, lorsque nous sommes victime d’injustice que se passe-t-il après? Nous ruminons et nous nous infligeons une nouvelle fois de la peine. Faire preuve d’injustice envers soi c’est quelque part s’infliger, tel le tonneau des danaïdes, une souffrance perpétuelle. Peines capitales C’est ainsi ce que les bouddhistes appellent la double flèche. J’en ai parlé sur ce blog L’acceptation. Pour résumer, la douleur est ce que l’on m’inflige au moment présent on m’insulte. La souffrance est ce que je fais de la douleur en m’infligeant la rumination, la culpabilité et une somme de comportements auto-agressifs comme manger, fumer…taper dans une porte. S’en suis le sentiment d’avoir sur-réagis la culpabilité si ce sentiment vous pique aussi lire ceci Sortir de la culpabilité Ainsi, qu’est-ce qui pique le plus. L’injustice ou le sentiment d’injustice? Le second assurément car au final l’injustice a duré au mieux un quart d’heure là où l’injustice que nous nous pratiquons peut durer… durer… autant que durracel. Ainsi, comment retrouver le pouvoir d’agir et non de réagir? Comment ne plus faire pénitence? La réponse avec une recette à base de valeurs, d’acceptation et de compassion en deux sentences et quelques ordonnances. Comment réparer l’injustice? Nos comportements face à l’injustice sont-t-ils toujours épris de justice? Non, bien souvent, nous réagissons. Nous perdons lors de ces moments notre liberté d’agir. La réaction est avant tout une façon de faire céder le sentiment désagréable au fond de nos entrailles. C’est une forme d’évitement, une vaine lutte. Une façon de mieux tolérer l’injustice est alors de se libérer de cette réaction automatique et auto pénalisable. Agir n’est pas réagir. En effet, changer son regard sur ce sentiment c’est ainsi le percevoir sous un autre angle. Et si le sentiment d’injustice était une bonne nouvelle? Je sais, je vous fais le coup à chaque fois 🙂 L’avion à réaction? L’injustice est donc un sentiment hautement désagréable mais que se passerait-il si nous n’y étions plus sensibles ? Imaginez, un de vos collègues perçoit une augmentation pour un travail que vous avez réalisé. Vous criez à l’injustice? Vous courez voir votre patron? Non, il n’y a pas de carburant dans la machine ! En effet, si vous ne ressentez pas cette sensation désagréable, rien ne vous indique qu’il faille agir. Oui, ce sentiment est ainsi une invitation à nous rapprocher de notre valeur de justice. En ce n’est pas hasard si notre corps sécrète de l’adrénaline, ce kérosène humain. Ce n’est pas un hasard si votre corps réagit. Reste à savoir s’il réagit dans le bon sens. Ainsi, je l’ai déjà abordé ici mais Heidegger nous indique que l’Homme est soucieux de nature. C’est à dire que ce qui compte, ce dont je me soucie dehors, me cause par conséquent le souci dedans. Si la justice est importante pour vous, l’injustice sera alors son pendant. Une alerte, un indicateur de déviation. Changer son regard sur le sentiment d’injustice peut alors nous aider à mieux faire avec. Sentiment d’injustice, présomption d’innocence Ce contre quoi tu résistes existe, ce à quoi tu fais de la place s’efface disait Jung. En effet, en apprenant à faire de la place à cette sensation, bien que désagréable, en apprenant à la voir arriver il nous sera possible de se libérer de cette réaction toxique. L’acceptation est alors cette attitude à même de nous permettre de retrouver notre flexibilité, notre capacité d’agir d’une manière efficace. Faire de la place c’est consentir à ressentir cette sensation sans pour autant l’aimer. Accepter de ressentir cela c’est alors se donner la possibilité de choisir ensuite ce que l’on en fait. Parler, écrire, attaquer si besoin? L’on parle alors de choix et non plus d’automatisme. Agir tel que le justicier que j’aimerais être Par ailleurs, reconnaissons que la justice n’existe pas en soi. Elle ne peut pas s’atteindre car les choses ne sont jamais parfaitement justes, c’est un Idéal. En effet, la justice peut être rendue certes mais comment atteindre un idéal? Un Idéal inatteignable génère alors plus de frustration que de satisfaction. Cercle vicieux, à nouveau. La justice est bien une vertu, une qualité dont on peut faire preuve, s’en rapprocher. Faire preuve de justice, incarner cette valeur dans nos actions peut assurément nous permettre de choisir ce qui va réellement réparer la situation injuste. Et vous justicier ou justicière aimeriez vous jouer? Superman, Froid mais juste. Batman? Humain mais parfois agressif. Wonder Woman? Ferme et féminine. Incarner la justice ce n’est pas forcément l’obtenir, c’est la mettre en œuvre. De cette manière, pas de déception. Joue la comme Batman Sylvie était ultra sensible à l’injustice. A tel point que ses amies l’appelaient La Batman du Bugey ». Cela faisait sourire sauf lorsqu’elles recevaient des sms acerbes pour n’avoir pas prévenu d’un retard. Cela ne les faisait plus rire du tout lorsqu’elles devaient essuyer une colère noire lorsque les discussions portaient sur des sujets sensibles le harcèlement notamment. Avion à réaction. Ce n’était pas non plus agréable pour cette femme qui, après coup, culpabilisait du mal fait et se confondait en excuse, encore une fois. Pour Sylvie, apprendre à décrire ce sentiment au fond d’elle même où? quelle forme? Quelle couleur prend cette sensation? lui a permis de mieux anticiper cette réaction et ainsi de choisir d’agir au mieux en fonction à la fois de sa valeur de justice défendre ses droits mais aussi de celle de respect de ceux des autres. Percevoir que les choses ne sont pas justes en soi ce n’est toujours qu’une interprétation, comme dans un monde parfait, lui a permis de mettre de l’eau dans le vin de la colère et d’assouplir d’une manière efficace ses relations sociales. Plus justes depuis. Ainsi, apprendre à faire de la place est réellement une attitude qui peut nous permettre d’agir et de réparer cette injustice. L’action, choisie et flexible, nous donne de meilleures chances de remporter le procès. L’injustice est un plat qui se mange froid. Agir avec justice c’est bien à l’égard des autres mais si l’on apprenait aussi à se rendre justice à soi? Comment se faire justice? Ne plus ajouter de la souffrance à la douleur Et si la plus grand injustice était celle que l’on se faisait à soi-même? Victime des autres, bourreau de soi-même dirait Guy Corneau. Ainsi, plutôt que d’ajouter de la souffrance à la douleur, que se passerait-il si nous nous prenions en main et par la main plutôt que de se donner des coups. En effet, reconnaitre que l’on a le droit de souffrir lorsque l’on est victime est la première marche pour se faire justice à soi même. Cette attitude s’appelle la compassion pour soi j’en parle plus longuement ici Qu’est-ce que la compassion. Reconnaitre sa souffrance, la prendre au creux de la main et ensuite choisir de la soulager. Or, la soulageons-nous à coup de rumination judiciaire? A l’évidence non. C’est quelque chose que je retrouve souvent chez les personnes victimes, la culpabilisation je n’auraisans s pas dû » ou j’aurai dû me défendre, je me suis laissée faire »…. des pensées qui viennent avec leur cortège de honte. Or, cette attitude plonge ces personnes dans les oubliettes des damnées. Remplacer la cigüe par le miel En revanche se glisser une chouette parole du style je sais c’est dur, mais cela va passer » ou encore c’est normal, ça pique » et se prendre un bon bain, se donner une belle balade en forêt. Prendre soin plutôt que remuer le couteau. Si nous sommes si sensibles à l’injustice il y a forcément au fond de nous un souvenir plus ou moins ancien pour ne pas dire d’enfance. Se donner le droit de ressentir cela c’est alors reconnaitre qu’il y a une partie de nous qui sur-réagit. Une vieille blessure. Savoir soigner celle-ci c’est se libérer et se donner le droit de grandir. Reprendre le pouvoir sur soi L’injustice est aussi et bien souvent une affaire de pouvoir, d’impuissance. Il nous semble parfois difficille d’agir car nous nous sentons inférieurs. A ce sujet Étienne De la Boétie disait ils sont grands parce que nous sommes à genoux ». Reprendre le pouvoir sur soi c’est ainsi se donner les moyens de s’affirmer et de se donner la liberté, dessein justicier, d’expression, d’agir, d’exister. Ainsi, nous percevons souvent la justice d’une manière descendante et même parfois condescendante. L’institution nous impressionne et nous rend parfois petits. Or, en apprenant à s’affirmer voir ici il nous est possible de prendre notre place et d’aller dans le sens de la justice. En effet, chez Platon la justice est ce qui garde à sa part, sa place, sa fonction préservant ainsi l’harmonie hiérarchisée de l’ensemble république IV. La justice peut aussi être faite d’une manière ascendante, à partir de la base. Si je suis bien avec moi, si je m’affirme et me respecte, je permets à la justice de prendre sa place en moi. L’équité en nous participe à l’équité de l’ensemble. L’harmonie du tout commence par une harmonie avec soi. En effet, les gens qui font preuve d’injustice sont souvent des victimes elles-mêmes. En reprenant le pouvoir sur soi l’on évite de répandre le fiel justicier. Faire du mal à l’autre c’est faire du mal à soi autant que faire le bien à soi est en faire de même à l’autre. La psychothérapie, par sa capacité à rendre la personne sa capacité d’agir, participe un peu à cela. Si la liberté vous touche vous pouvez aussi lire cet article sur la liberté et la thérapie d’acceptation et d’engagement. Se créer liberté. Ainsi je terminerais avec cette phrase où au final la justice part de soi car le soi est le seul endroit où nous ayons du pouvoir. Fais toi à toi-même et fais à autrui ce que tu voudrais que l’on te fasse, tel est le réel sens de la justice Michel Onfray, feat Yannick A l’avenir retenons que nous pouvons être notre propre bourreau mais aussi notre propre Super Héros! A bientôt, YannickFaceà une injustice flagrante (ici, une offre 90-10), les participants n’ont jamais hésité à rejeter l’offre. Le coeur et la raison arrivent dès lors toujours à la même conclusion.
Josué Dieu nous a protégés tout le long du chemin. » Josué 24,17 Josué 24, 15-18 Josué dit au peuple S’il ne vous plaît pas de servir le Seigneur, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir les dieux que vos pères servaient au-delà de l’Euphrate, ou les dieux des Amorites dont vous habitez le pays. Moi et les miens, nous voulons servir le Seigneur. » Le peuple répondit Plutôt mourir que d’abandonner le Seigneur pour servir d’autres dieux ! C’est le Seigneur notre Dieu qui nous a fait monter, nous et nos pères, du pays d’Égypte, cette maison d’esclavage ; c’est lui qui, sous nos yeux, a accompli tous ces signes et nous a protégés tout le long du chemin que nous avons parcouru, chez tous les peuples au milieu desquels nous sommes passés. Et même le Seigneur a chassé devant nous tous ces peuples, ainsi que les Amorites qui habitaient le pays. Nous aussi, nous voulons servir le Seigneur, car c’est lui notre Dieu. » Les idoles qui enferment et le Dieu qui libère Il n’y a pas de marche sans mise en route et pas de mise en route sans départ. Pas de départ qui ne quitte une maison, une manière d’être, des habitudes. Puis, une fois parti, à chaque croisée des chemins, des décisions seront à prendre encore et encore. Dans quelle voie s’engager ? Lesquelles faut-il laisser pour ne pas s’enfermer soi-même dans des contextes sans horizon, sans espérance, loin de là où veut résider notre plus haut désir de vivre ? Les récits bibliques sont experts en chemins du salut. Ils exhortent à partir, ils apportent l’énergie nécessaire à la marche et ils éclairent les esprits pour qu’ils s’orientent bien. Dans la pensée biblique, le bon discernement libère le choix de Dieu là même où se voient écartés ces faux dieux que sont les idoles. En matière de chemin spirituel, l’heure est toujours à la décision pour Dieu et contre ces dieux », au nom menteur, qui ne peuvent que décevoir. Josué y invite ici ardemment son peuple. Voulez-vous servir le vrai Dieu ou les dieux du pays où nous sommes, leur demande Josué ? Et le bon sens spirituel du peuple va parler. Sans hésiter, ils choisissent celui qui les a fait monter de la maison d’esclavage. Dieu se reconnaît en effet à rendre mobile l’existence de ceux qui le servent, les menant plus loin, plus haut. Les idoles, à l’inverse, se trahissent à fixer une vie en l’enfermant dans des cercles étroits et toujours plus étroits. Mais nulle idole, aussi puissante soit-elle, ne peut éteindre en quelqu’un la voix du vrai Dieu. Dès lors qu’elle parle, cette voix, dès lors que celui qui l’entend prend confiance en elle, sa force libératrice est immense. Aucune maison d’esclavage » ne peut lui résister. Méditation enregistrée dans les studios de Radio RCF Lyon Réagir
Voicivotre nouvelle "Capsule V.I.P. avec P. Guy #50" du Carrefour ChrĂ©tien des Maskoutains du jeudi 3 fĂ©vrier Ă 19h. Dans cette capsule, P. Guy rĂ©pond Ă
Vousne pourrez jamais changer les injustices que vous avez subies par le passé. Vous ne pouvez que changer la façon dont vous les percevez, au jour d’aujourd’hui. Vous ne pourrez jamais changer le comportement ou l’attitude d’une personne bornée, mais vous pouvez changer la façon dont vous réagissez par rapport à la situation.