Commentfaire un soin Ă©nergĂ©tique Ă  une personne assise. Quand vous serez remis de vos Ă©motions, je propose que vous donniez votre premier soin Ă©nergĂ©tique Ă  un de vos enfants ou un autre membre de votre famille mais il faut que cette personne soit d'accord de le recevoir, bien Ă©videmment.. Demandez Ă  cette personne de s’asseoir sur une chaise devant vous mais en

Annonce Votre navigateur ne supporte pas la balise HTML5 video. PRIÈRE DE GRATITUDE À L’UNIVERS Cher Univers, MERCI pour tous les bienfaits prĂ©sents dans ma vie ‱ Le lieu dans lequel je vis, Le toit que j’ai sur la tĂȘte. ‱ La nourriture prĂ©sente chaque jour dans mon assiette. ‱ Pour mes vĂȘtements, pour ma voiture ou les moyens de locomotion Ă  ma disposition. ‱ Pour mon corps et tous mes organes qui font leur travail Ă  la perfection, ou du mieux qu’ils le peuvent, oeuvrant sans mĂȘme que j’ai Ă  y penser et cela malgrĂ© ce que je peux parfois leur infliger. ‱ Pour mes yeux qui me permettent de voir. Annonce ‱ Pour mes oreilles qui me permettent d’entendre. ‱ Pour mes poumons qui me permettent de respirer. ‱ Pour mon cƓur qui bat seconde aprĂšs seconde. ‱ Pour mes jambes qui me portent et qui me permettent de me dĂ©placer et de faire tout ce que je fais chaque jour. ‱ Pour ces personnes merveilleuses qui m’entourent, pour tous les moments de rire et de joies et de partage. ‱ Pour mon emploi, ma place au sein de la sociĂ©tĂ©, dans la vie associative ou autre et pour les opportunitĂ©s qui me sont offertes. ‱ Pour l’argent qui vient vers moi. ‱ Pour toutes les belles choses que tu m’apportes constamment et ce depuis que je suis arrivĂ©e sur cette Terre. ‱MERCI pour la peur qui m’a invitĂ©e Ă  chercher un chemin pour trouver la paix et qui m’a poussĂ© petit Ă  petit Ă  remettre en question ma façon de penser et de considĂ©rer la vie. Annonce ‱MERCI pour tous les drames auxquels j’ai assistĂ© et qui m’ont invitĂ©e Ă  relativiser, Ă  me rendre compte que ce, contre quoi je pestais dans mon quotidien, n’était finalement pas si grave que cela. ‱MERCI pour chaque petit morceau de mon expĂ©rience de vie les bons comme les moins bons car chacun Ă  sa façon m’a permis de prendre conscience de la perfection de la vie. ‱ET MERCI A L’UNIVERS d’avoir Ă©tĂ© et d’ĂȘtre Ă  chaque instant, Ă  mes cĂŽtĂ©s, m’apportant toujours ce dont j’ai besoin, au moment oĂč j’en ai besoin. ‱MERCI de placer et davoir toujours placĂ© Ă  cĂŽtĂ© de moi qui il fallait dans le visible, comme dans l’invisible pour que je sois capable de surmonter n’importe quelle difficultĂ©. ‱MERCI pour chaque petite parcelle de ce que je vis car je comprends, Ă  prĂ©sent, que chaque piĂšce du puzzle est exactement Ă  la bonne place pour me permettre de continuer Ă  apprendre et Ă  Ă©voluer selon le plan dĂ©fini par mon Ăąme. ‱Et MERCI aussi pour toutes ces Ă©preuves, pour tous les obstacles qui se dressent sur mon chemin car chacun d’eux me permet de continuer Ă  apprendre, de mieux me connaĂźtre, et d’avoir l’occasion ainsi d’exprimer Qui Je Suis vĂ©ritablement. ‱MERCI pour tous ceux qui m’ont blessĂ©e car Ă  travers eux je me suis rendue compte qu’ils ne disaient pas la vĂ©ritĂ© Ă  mon sujet, et j’ai commencĂ© Ă  prendre conscience de ma vĂ©ritable valeur personnelle. Annonce ‱MERCI pour ceux qui m’ont rejetĂ©e car Ă  travers eux j’ai pu voir mes blessures que je portais encore en mon cƓur et que je pouvais maintenant commencer Ă  rĂ©parer. ‱MERCI pour les portes qui sont restĂ©es fermĂ©es car Ă  travers elles j’ai eu l’opportunitĂ© de me dĂ©passer, de creuser plus en profondeur pour trouver un nouveau chemin, une nouvelle voix, et ainsi aller beaucoup plus loin que je n’aurai osĂ© le faire si tout avait tout de suite fonctionnĂ©. ‱MERCI pour la fatigue ou la maladie qui m’ont invitĂ© Ă  prendre conscience de ma vulnĂ©rabilitĂ© et du fait que moi aussi j’avais le droit de me reposer. ‱MERCI pour les difficultĂ©s financiĂšres qui m’ont invitĂ© Ă  revisiter la façon de gĂ©rer mon argent et m’ont aussi permis de me rendre compte que malgrĂ© tout j’avais toujours l’essentiel. MERCI – MERCI – MERCI ‱Texte de Laure ZANELLA‱My soul by Kim chi Annonce

\n je suis maitre de moi comme de l univers
Commentpuis-je prendre soin de moi et m’aimer ? Est souvent une question que vous nous posez, Comme si c’était compliquĂ©. « Si je suis Amour, si je suis nĂ© de l’Amour, je m’autorise Ă  reconnaĂźtre que je m’aime. » Votre intention de vous accorder l’amour Ă  l’intĂ©rieur de votre cƓur, de votre Ăąme, et votre ĂȘtre entier
InspirĂ©, Nicolas Sarkozy l’était visiblement lors de sa prestation tĂ©lĂ©visĂ©e du 27 octobre. InspirĂ© par Corneille et la cĂ©lĂšbre phrase de l’empereur Auguste Je suis maĂźtre de moi comme de l’univers ; je le suis, je veux l’ĂȘtre ». Car c’est bien en Auguste que, ce soir lĂ , Sarkozy nous apparut. MaĂźtre de l’univers, il voulait l’ĂȘtre, il le fut. Ne venait-il pas, secondĂ© par Angela Merkel, comme il nous l’annonça, de sauver l’euro, l’Europe et le monde ? Ne sera-t-il pas intronisĂ©, comme il nous l’affirma, en juste rĂ©compense de ses rudes batailles, lors du G20 qu’il prĂ©sidera les 3 et 4 Novembre Ă  Cannes ? MaĂźtre de lui-mĂȘme, il voulait l’ĂȘtre, il le fut. Fini les casses-toi pauv’con » ! Et pourtant la partie n’était pas gagnĂ©e d’avance, face aux questions que lui posait un duo, composĂ© d’un faux mĂ©chant et d’un vrai servile, qui avait rĂ©ussi Ă  faire perdre leur calme Ă  plus d’un tĂ©lĂ©spectateur. OubliĂ©s les bling-bling », la soirĂ©e au Fouquet’s, les sĂ©jours sur le yacht de BollorĂ©, le doublement de son salaire de PrĂ©sident, le luxueux avion prĂ©sidentiel le bureau derriĂšre lequel Nicolas Sarkozy Ă©tait assis ce soir lĂ  provenait, sans nul doute, de la plus proche brocante. A l’en croire, Nicolas n’était pas en campagne puisqu’il ne serait pas s’il l’était candidat avant janvier ou fĂ©vrier. Il Ă©tait lĂ  uniquement pour rendre des comptes aux Français aprĂšs le sommet de l’Euro. Mais quels comptes pouvaient-ils bien rendre sans avoir de mandat prĂ©cis du Parlement français comme celui qu’Angela Merkel tenait du Bundestag ? De quoi pouvait-il bien rendre compte aux Ă©lecteurs s’il n’avait d’autre mandat que celui qu’il tenait de lui-mĂȘme et des grandes banques françaises ? Un dĂ©bat politique sur le rĂŽle du Fonds europĂ©en de stabilitĂ© financiĂšre, sur celui de la BCE, sur la recapitalisation des banques, sur le montant de la dette grecque que les banques devaient effacer, faisait rage en Allemagne depuis des mois. L’absence de tout dĂ©bat sur ce thĂšme en France, a permis Ă  Sarkozy de rester extrĂȘmement Ă©vasif sur le contenu rĂ©el du plan adoptĂ© par le sommet de l’Euro et, au total, de ne pas rendre le moindre compte au peuple français, tout en affirmant le contraire. Le sommet de l’euro n’était plus qu’un prĂ©texte pour vanter les mĂ©rites du candidat Sarkozy. Avec des mots qui cherchaient Ă  masquer ses rĂ©elles intentions, Nicolas Sarkozy a avancĂ© quelques bribes de son futur programme Ă©lectoral. Les plans de rigueur allaient continuer mĂȘme s’il convenait de leur donner des noms plus doux ; l’ñge lĂ©gal de dĂ©part en retraite et le nombre d’annuitĂ©s de cotisation allaient encore augmenter pour satisfaire les agences de notation ; les taux de la TVA augmenteraient, eux-aussi, car si Sarkozy disait s’opposer Ă  une augmentation gĂ©nĂ©ralisĂ©e » de la TVA, il s’était surtout empressĂ© de ne pas se prononcer sur une augmentation des taux de TVA entre 5,5 % et 19,6 % Sarkozy n’est pas prĂ©sident de la Ve RĂ©publique depuis 4 ans, la droite n’est pas au pouvoir depuis 2002, Sarkozy n’a jamais Ă©tĂ© ministre de l’IntĂ©rieur ou de l’Economie, des Finances et de l’Industrie de Chirac. Il ne porte aucune responsabilitĂ© dans la crise financiĂšre, Ă©conomique, sociale et politique actuelle. La crise est, d’ailleurs, pour lui une figure Ă  Ă©clipse avec laquelle il a jouĂ© constamment lors de son intervention tĂ©lĂ©visĂ©e. La crise disparaissait quand son existence l’aurait amenĂ© Ă  reconnaitre que l’augmentation de la dette publique française entre 2008 et 2011 n’avait pas d’autre origine que le transfert des dettes privĂ©es celles des banques en particulier vers la dette publique pour tenter de sauver les banques et les actionnaires en faisant payer la facture de la crise au salariat. Il prĂ©fĂ©rait rĂ©pĂ©ter inlassablement la mĂȘme antienne si la dette publique augmente, c’est parce que l’État vit au dessus de ses moyens ». Ce qui n’expliquait en rien comment la dette publique avait fait un bond de 35 % en 4 ans. Il prĂ©fĂ©rait oublier au passage que c’était justement l’État qui fixait le montant de ses propres moyens et qu’en baissant les impĂŽts des riches et des sociĂ©tĂ©s, c’est la droite qui avait vidĂ© les caisses publiques. Il prĂ©fĂ©rait oublier qu’alors qu’il venait de proclamer que les caisses Ă©taient vides », la droite avait quand mĂȘme rĂ©ussi Ă  trouver quelques centaines de milliards d’euros pour sauver les banques de la faillite, sans exiger d’elles la moindre contrepartie, prĂ©server les profits grĂące Ă  la prime Ă  la casse » et autres plans d’aide Ă  un patronat qui ne se gĂȘnait pas pour licencier Ă  tour de bras. La crise rĂ©apparaissait quand cela arrangeait Sarkozy et qu’il cherchait Ă  l’utiliser pour tenter de se dĂ©douaner de toute responsabilitĂ© dans le naufrage actuel Ce n’est pas moi, c’est la crise ! ». Comme si cette crise n’était pas celle de son monde, de son systĂšme, de ses amis du Fouquet’s, d’une Ă©conomie bĂątie sur un ocĂ©an de dettes qu’il a encouragĂ©, d’une bulle immobiliĂšre qu’il a largement contribuer Ă  gonfler, d’une finance dĂ©rĂ©glementĂ©e qu’il n’a jamais essayĂ© de rĂ©glementer mĂȘme aprĂšs la crise de 2007-2008 et ses promesses creuses de moralisation du capitalisme ». Comme si cette crise n’était pas celle de la rupture » vers un nĂ©olibĂ©ralisme encore plus dur dont se rĂ©clamait le candidat Sarkozy en 2007. Comme si cette crise n’était pas celle du Parti populaire europĂ©en dont l’UMP est l’un des fleurons qui dirige aujourd’hui deux gouvernements sur trois de l’Union europĂ©enne. Si l’Union europĂ©enne est en crise, c’est la faute de Chirac qui a fait entrer la GrĂšce dans l’Union europĂ©enne en 2001. Si la France est en crise, c’est la faute de Mitterrand et de sa retraite Ă  60 ans, de Lionel Jospin et de ses 35 heures. Sarkozy lui n’y est pour rien depuis 30 ans, il est dans l’opposition.....
Jesuis maĂźtre de moi comme de l’univers: – Je le suis, je veux l’ĂȘtre. Cinna, ou La clĂ©mence d’Auguste (1640), V, 3, Auguste Citations de Pierre Corneille Pierre Corneille Autres citations Si
Lorsque l'on dĂ©couvre l'univers de Roosevelt, il est difficile ensuite de le quitter. AprĂšs "Ce" gĂ©nialissime! , mon dealer de BD prĂ©fĂ©rĂ© dans le 9Ăšme arrondissement me recommande d'acheter le nouvel opus de l'auteur. Et c'est tout aussi bon. Juanalberto est LE personnage rĂ©current de Roosevelt. Secondaire dans "CE", il est principal dans beaucoup d'autres. Car, Roosevelt construit ses Ɠuvres avec toujours les mĂȘmes personnages et cela donne une charpente subtile et maniaque de tout son univers. Comme un rĂ©alisateur ayant ses acteurs prĂ©fĂ©rĂ©s. Et ce principe me plait beaucoup. Ici, ce canard est un dieu-constructeur d'univers qui vit avec sa petit femme, loin de ses crĂ©atures. CrĂ©atures qui ont Ă©voluĂ©s, pas forcĂ©ment en bien, alors le dieu canard construit des rĂ©unions pour remettre tout ça en ordre mais, bon, ça ne marche pas non plus du cotĂ© administratif alors les crĂ©atures viennent Ă  lui, dans son monde Ă  lui. C'est Ă©sotĂ©rique et ludique. C'est Ă©rotique et bon enfant. C'est spirituel et rigolo pouĂȘt-pouĂȘt. C'est surtout frais, contemplatif avec du Dali dedans. Du simplement beau avec des rĂ©flexions Ă  tiroirs. Juanalberto est un dieu si humain alors que c'est un canard. C'est un foutoir harmonique. Les dessins sont superbes, pĂ©tris de dĂ©tails parfois Ă  la Dali toujours, comme vertigineux de beautĂ©s contemplatives. Le scĂ©nario est un ode Ă  la rĂ©flexion autant qu'Ă  la simplicitĂ©. Roosevelt est un Ă©lectron libre. D'ailleurs la maison d'Ă©dition qui publie est la sienne. Il sort des sentiers battus avec contemplation et dĂ©tails de la masse de choses vendues dans nos magasin de BD adorĂ©s. Et ça fait du bien.
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RĂ©sultatspour "philo 1 je moi meme maitre" Suis-je maĂźtre de moi mĂȘme comme de l'univers ? Je suis maĂźtre de moi-mĂȘme dans une certaine mesure, dans la marge de dĂ©cision, de tempĂ©rance et de contrĂŽle que me laissent les forces biologiques, passionnelles et sociales qui rythment mon existence. Or cette maĂźtrise est-elle analogue Ă 
Genres littĂ©raires â–ș Le théùtre â–ș vous ĂȘtes iciGenres littĂ©raires » Le théùtreHistoire et rĂšgles de la tragĂ©dieSommaire La tragĂ©die antique Aristote et la tragĂ©die Qu’est-ce qu’une tragĂ©die ? La fable Les personnages Les rĂšgles de la tragĂ©die classique en France Les trois unitĂ©s Les unitĂ©s cadre artificiel ou idĂ©al ? Les biensĂ©ances La vraisemblance La tragĂ©die peut-elle avoir une fin heureuse ? La tragĂ©die aprĂšs le XVIIe siĂšcle La tragĂ©die antiqueLe philosophe allemand Nietzsche, dans son livre La Naissance de la tragĂ©die, a tentĂ© d’expliquer historiquement l’apparition de ce genre majeur du théùtre dans la rĂ©publique athĂ©nienne du Ve siĂšcle av. En fait, les modalitĂ©s de cette apparition ne sont pas encore connues avec certitude aujourd’hui. Nous avons parlĂ© des origines sacrĂ©es et rituelles du théùtre. À cela il faut ajouter deux Ă©lĂ©ments clĂ©s pour comprendre la naissance de la tragĂ©die dans la GrĂšce antique le théùtre est un art communautaire. Il s’est dĂ©veloppĂ© Ă  partir des rites et des cĂ©lĂ©brations officielles de la citĂ©. En outre, ses sujets Ă©taient tirĂ©s des mythes et des lĂ©gendes communs aux principales citĂ©s noms prestigieux rĂ©sument l’épanouissement de la tragĂ©die Eschyle, Sophocle et Euripide. On considĂšre Eschyle 525-456 av. comme le fondateur du genre. Ses tragĂ©dies s’inspirent de sujets mythologiques, comme son PromĂ©thĂ©e enchaĂźnĂ©, ou bien de l’histoire rĂ©cente, comme dans Les Perses, qui fait rĂ©fĂ©rence aux guerres qui opposĂšrent les citĂ©s grecques au puissant empire perse. Avec Sophocle 495-406 av. la tragĂ©die atteint sa maturitĂ© littĂ©raire. De son Ɠuvre considĂ©rable, on a conservĂ© sept tragĂ©dies, dont Antigone, Électre et ƒdipe roi. Toutes ces Ɠuvres s’inspirent de sujets mythologiques, qui seront repris par des auteurs français du XXe siĂšcle Jean Anouilh a réécrit » Antigone et Jean Giraudoux Électre. Enfin, Euripide 480-406 av. est peut-ĂȘtre le premier auteur tragique moderne » de la GrĂšce antique. Si ses sujets sont toujours tirĂ©s de la mythologie, il met en doute la vĂ©racitĂ© de ces rĂ©cits. Dans ses piĂšces, il analyse avec finesse la psychologie trĂšs humaine qu’il attribue aux personnages divins et Euripide, le dĂ©clin des citĂ©s grecques entraĂźne le dĂ©clin de la tragĂ©die elle-mĂȘme, trop liĂ©e Ă  la vie collective de la citĂ©-État. Lorsque le philosophe Aristote, au IVe siĂšcle av. compose son traitĂ© sur la tragĂ©die intitulĂ©e PoĂ©tique, la grande pĂ©riode du genre Ă©tait dĂ©jĂ  passĂ©e, un peu comme ce fut le cas en France aprĂšs Racine.→ À lire Sophocle ƒdipe roi. → À lire aussi La tragĂ©die et la tragĂ©dieL’ouvrage d’Aristote exerce toujours une influence immense plus de dix-huit siĂšcles aprĂšs la mort de son auteur. Sans la PoĂ©tique , la tragĂ©die n’aurait sans doute pas existĂ© en tant que telle en Europe. À partir de la Renaissance, ce texte a Ă©tĂ© maintes fois traduit parfois trĂšs librement, interprĂ©tĂ©, et commentĂ©. RĂ©sumons la thĂ©orie qu’il qu’une tragĂ©die ?Pour Aristote, c’est l’imitation mimesis, en grec d’une action sĂ©rieuse et complĂšte en elle-mĂȘme, dans une forme dramatique, et non pas narrative comme dans la poĂ©sie Ă©pique ; cette action dramatique » c’est-Ă -dire jouĂ©e sur scĂšne par des acteurs comporte des pĂ©ripĂ©ties qui se terminent par une situation trĂšs malheureuse, laquelle suscite chez le public les deux sentiments de pitiĂ© et de peur. Une tragĂ©die se compose de six Ă©lĂ©ments, qui sont respectivement la fable ou intrigue de la piĂšce, les personnages , la diction, la pensĂ©e, le spectacle, et enfin la mĂ©lodie car le spectacle tragique Ă©tait accompagnĂ© de musique.La fableLa fable, ou intrigue, est la combinaison logique des pĂ©ripĂ©ties de l’histoire reprĂ©sentĂ©e dans la piĂšce. Si l’intrigue est bien construite, on ne doit pas pouvoir en retrancher une seule pĂ©ripĂ©tie sans dĂ©truire la cohĂ©rence de l’ensemble. Il n’y entre donc aucun incident inutile Ă  l’action. La fable est la partie la plus importante, car selon Aristote, une tragĂ©die reprĂ©sente des actions, non des personnages les personnages sont lĂ  pour servir l’action, et non l’inverse. Trois Ă©lĂ©ments distincts composent la fable la pĂ©ripĂ©tie au sens strict, lorsque l’on passe d’une situation Ă  son opposĂ© par exemple, quand un personnage socialement puissant dĂ©choit et devient misĂ©rable ; la reconnaissance, ou passage de l’ignorance Ă  la connaissance par exemple, ƒdipe apprenant que la reine Jocaste, qu’il a Ă©pousĂ©e, est en fait sa mĂšre ; la catastrophe, qui est une action destructive et douloureuse ƒdipe se crevant les yeux et s’en allant comme un mendiant, aprĂšs avoir appris l’horreur de son destin.Enfin, selon le philosophe, la fable doit ĂȘtre assez Ă©laborĂ©e. En France, au XVIIe siĂšcle, Corneille suivra ce prĂ©cepte, alors que Racine, au contraire, cherchera Ă  simplifier ses personnagesLe protagoniste, ou personnage principal, doit ĂȘtre plutĂŽt du cĂŽtĂ© du bien, ou du moins occuper une position intermĂ©diaire entre le bien et le mal; son malheur doit ĂȘtre provoquĂ© par une erreur de jugement plutĂŽt que par un vice foncier. Ce point particulier Ă©tait trĂšs important pour Racine, qui prĂ©cise dans la prĂ©face de PhĂšdre qu’il a pris soin de ne pas donner Ă  son hĂ©roĂŻne les traits monstrueux que les versions prĂ©cĂ©dentes lui avaient confĂ©rĂ©s, de maniĂšre Ă  rendre son malheur plus l’ensemble, les personnages d’une tragĂ©die doivent ĂȘtre reprĂ©sentĂ©s d’une maniĂšre appropriĂ©e et rĂ©aliste. Ils doivent enfin conserver une unitĂ© psychologique d’un bout Ă  l’autre de la piĂšce. Il importe que leurs actions apparaissent comme les consĂ©quences logiques de leur rĂšgles de la tragĂ©die classique en FrancePoĂ©tique fut, comme nous l’avons dit, maintes fois traduite et commentĂ©e pendant la Renaissance. Un commentateur du XVIe siĂšcle, Scaliger, en dĂ©duisit certaines rĂšgles qui allaient ĂȘtre appliquĂ©es au siĂšcle suivant Scaliger est Ă  l’origine, notamment, des fameuses unitĂ©s » de temps, de lieu et d’action. Aristote ne mentionne que les unitĂ©s de temps et d’action; l’unitĂ© de lieu fut proposĂ©e et dĂ©veloppĂ©e au XVIe trois unitĂ©sVers 1630, un dĂ©bat fait rage dans les milieux du théùtre en France les partisans de l’application rigoureuse des unitĂ©s s’opposent aux auteurs qui dĂ©fendent au contraire une application plus souple, voire une complĂšte libertĂ© dĂ©composition. Vers 1640, les trois unitĂ©s finissent par s’imposer elles correspondent, pense-t-on, aux prĂ©ceptes du goĂ»t, de la maĂźtrise artistique et de la raison. Contemporaine du Discours de la mĂ©thode, de Descartes, cette victoire des unitĂ©s marque le commencement du classicisme, vision d’un art dominĂ© par la raison, et qui culminera sous le rĂšgne de Louis briĂšvement en quoi ces trois unitĂ©s consistent l’unitĂ© d’action implique qu’il n’y ait qu’une seule intrigue principale dans la piĂšce ; l’unitĂ© de temps implique que l’action de la piĂšce se dĂ©roule dans la limite de vingt-quatre heures ; enfin, l’unitĂ© de lieu, la plus controversĂ©e, ne se trouvait pas chez Aristote, et n’a jamais Ă©tĂ© trĂšs clairement dĂ©finie. Pour certains, le lieu unique » oĂč doit se dĂ©rouler l’action de la piĂšce est tout l’espace que peut embrasser le regard ; chez Racine, ce lieu unique est plus circonscrit c’est l’intĂ©rieur d’un appartement, dans un palais, ou bien une unitĂ©s cadre artificiel ou idĂ©al ?De nombreux auteurs et thĂ©oriciens se sont posĂ© cette question, dĂšs le XVIIe siĂšcle. Dans ses Trois Discours, oĂč il rĂ©flĂ©chit sur l’art dramatique, Corneille avoue qu’il n’a jamais Ă©tĂ© trĂšs Ă  l’aise avec les rĂšgles des unitĂ©s. L’unitĂ© d’action aide sans doute l’intrigue de la piĂšce Ă  demeurer claire et cohĂ©rente, mais elle limite l’audace et l’imagination. Corneille lui-mĂȘme aimait les piĂšces qu’il appelait implexes », c’est-Ă -dire chargĂ©es d’évĂ©nements, et dotĂ©es d’une intrigue compliquĂ©e, pleine de rebondissements ; Ă  l’unitĂ© d’action, il prĂ©fĂ©rait l’unitĂ© de pĂ©ril, c’est-Ă -dire l’existence d’un danger unique qui relie les composantes de l’action. L’unitĂ© de temps contraint parfois les auteurs Ă  l’invraisemblance on cite toujours l’exemple du Cid. Pour respecter l’unitĂ© de temps, Corneille impose Ă  son hĂ©ros une journĂ©e d’enfer, comme on dirait aujourd’hui! Rodrigue doit se battre deux fois en duel, mener une armĂ©e Ă  l’assaut contre les Maures, avoir des entrevues tendues et pathĂ©tiques Ă  l’extrĂȘme avec son pĂšre, son roi et la femme qu’il aime, et tout cela en moins de vingt-quatre heures ! Quant Ă  l’unitĂ© de lieu, c’est celle que les romantiques, comme Victor Hugo, ont dĂ©noncĂ©e avec le plus de vĂ©hĂ©mence, car elle contraint les auteurs Ă  des arrangements absurdes comment admettre que les conspirateurs, par exemple, viennent comploter dans la salle mĂȘme oĂč se trouve le trĂŽne du tyran Ă  abattre ?De nos jours, nous aurions donc tendance Ă  donner raison Ă  MoliĂšre, qui ne voyait dans ces rĂšgles que pĂ©danterie et snobisme de la part des intellectuels de l’époque. La seule rĂšgle, dĂ©clare-t-il dans sa Critique de l’Ecole des femmes, c’est de l’objectivitĂ© oblige Ă  reconnaĂźtre que, chez certains auteurs, Racine le premier, l’application intelligente des trois unitĂ©s a magnifiquement servi l’art de la tragĂ©die, et du théùtre en gĂ©nĂ©ral. Comment ? Prenons l’unitĂ© d’action. Contrairement Ă  Corneille, Racine Ă©crit une piĂšce Ă  partir de presque rien », il aime rĂ©duire l’intrigue au minimum. La tragĂ©die racinienne, en effet, est Ă©conome et concentrĂ©e elle est tout entiĂšre focalisĂ©e sur une crise », qui peut logiquement Ă©clater et se rĂ©soudre en quelques heures ; mais ces quelques heures suffisent Ă  dĂ©cider de toute une vie, de toute une de cette intrigue rĂ©duite Ă  un paroxysme critique, l’unitĂ© de temps apparaĂźt tout Ă  fait naturelle, de mĂȘme que l’unitĂ© de lieu, car cette crise n’a pas besoin de beaucoup de temps ni d’espace pour se dĂ©rouler. C’est donc une esthĂ©tique de la concentration extrĂȘme le temps de la crise est bref mais riche en tension Ă©motionnelle ; le lieu tragique, par son exiguĂŻtĂ© mĂȘme, devient un lieu théùtral parfait car c’est un carrefour de forces qui s’affrontent, en une lutte puissante et fatale. Cette unitĂ© de lieu peut Ă©galement mettre en valeur l’importance symbolique d’un endroit particulier, comme le Temple de JĂ©rusalem dans Athalie. Dans cette tragĂ©die biblique, ce temple, demeure du Dieu d’IsraĂ«l, fonctionne comme le cƓur Ă  la fois historique et religieux de tout le royaume. II est donc habile de la part de Racine d’en faire le centre nerveux de la piĂšce Oui, je viens dans son temple adorer l’Éternel », dĂ©clare Abner, dĂšs le premier vers de la rĂšgle des trois unitĂ©s a donc fourni Ă  Racine un cadre idĂ©al pour sa vision personnelle de la tragĂ©die pour lui, en effet, c’est dans le cƓur des personnages, et non dans les pĂ©ripĂ©ties extĂ©rieures, que rĂ©side l’essence du tragique. Racine nous montre la fatalitĂ© destructrice des passions, telle que la volontĂ© de puissance dans Athalie, ou la jalousie dans PhĂšdre, qui amĂšne les hĂ©ros tragiques Ă  leur ruine. C’est sans doute grĂące aux rĂšgles, et non pas malgrĂ© elles, que Racine atteint Ă  la perfection de la tragĂ©die. Mais les trois unitĂ©s ne sont pas les seules rĂšgles il s’y ajoute les biensĂ©ances et le biensĂ©ancesLe mot biensĂ©ances » dĂ©signait, au XVIIe siĂšcle, un ensemble de rĂšgles tacites qui avaient pour objectif de ne choquer le public ni sur le plan moral ni sur le plan esthĂ©tique. La premiĂšre de toutes les biensĂ©ances pourrait constituer une quatriĂšme unitĂ© il s’agirait de l’unitĂ© de ton, qui veut que l’on ne mĂ©lange pas les genres. L’univers de la tragĂ©die doit toujours s’exprimer d’une maniĂšre noble et conforme Ă  son rang, mĂȘme si c’est pour dĂ©voiler un caractĂšre odieux. Chez Racine, NĂ©ron lui-mĂȘme n’oublie pas les bonnes maniĂšres. C’est ainsi que l’on Ă©vite toute rĂ©fĂ©rence trop claire aux fonctions biologiques et Ă  la classiques pratiquent Ă©galement l’art de la litote, qui consiste Ă  dire moins que l’on ne pense. Lorsque ChimĂšne dit Ă  Rodrigue Va, je ne te hais point » acte III, scĂšne 4, elle veut dire qu’elle l’aime passionnĂ©ment. Mais il eut Ă©tĂ© malsĂ©ant de lui faire faire une dĂ©claration enflammĂ©e. En gĂ©nĂ©ral, les biensĂ©ances consistent Ă  ne pas choquer le goĂ»t ni les prĂ©jugĂ©s du public. Les personnages doivent ĂȘtre prĂ©sentĂ©s tels que le public les imagine, mĂȘme si cela revient Ă  flatter les idĂ©es toutes faites que les Français de l’époque pouvaient avoir sur d’autres peuples. Un thĂ©oricien dramatique, La MesnardiĂšre, Ă©crivait, dans les annĂ©es 1630, qu’un auteur ne devait jamais faire un subtil d’un Allemand ou un modeste d’un Espagnol ! »La vraisemblance Le vrai peut quelquefois n’ĂȘtre pas vraisemblable », dit trĂšs justement Boileau. La tragĂ©die, pour avoir sur le public l’effet recherchĂ© qui est de lui inspirer pitiĂ© et peur, doit offrir aux spectateurs une histoire crĂ©dible, qui pourrait avoir lieu en rĂ©alitĂ©. Mais cela ne suffit pas non seulement on doit bannir de l’intrigue des Ă©lĂ©ments fantastiques ou impossibles, mais l’on doit mĂȘme Ă©viter de prĂ©senter des situations qui, bien que thĂ©oriquement possibles dans la vie rĂ©elle, sont trop rares et extraordinaires. Il faut, en d’autres termes, que le public puisse s’identifier aux personnages et se reconnaĂźtre dans les situations qu’ils vivent. Il faut donc que ces Ă©vĂ©nements apparaissent non seulement possibles, mais probables, courants. La vraisemblance, comme les unitĂ©s, n’est donc pas une rĂšgle totalement artificielle elle sert esthĂ©tiquement le but mĂȘme de la tragĂ©die, qui est, selon Aristote, de provoquer compassion et terreur chez les spectateurs. Une histoire invraisemblable, prĂ©cisĂ©ment, ne saurait provoquer de tels tragĂ©die peut-elle avoir une fin heureuse ?Aristote insistait sur l’importance de la catastrophe » finale. A l’époque de Shakespeare, en Angleterre, on dĂ©finissait la tragĂ©die comme l’histoire de la chute d’un personnage illustre, qui passe de la prospĂ©ritĂ© au malheur, et finit misĂ©rablement. Enfin, dans le langage courant, le mot tragĂ©die est teintĂ© de pessimisme on qualifie de tragiques des Ă©vĂ©nements terribles, tels que des guerres, des massacres, des dĂ©sastres naturels
L’idĂ©e d’une tragĂ©die qui se terminerait bien semble donc, Ă  premiĂšre vue, contradictoire. On se souvient qu’au dĂ©but du XVIIe siĂšcle existait un genre théùtral appelĂ© tragi-comĂ©die ce genre de piĂšces n’était pas un mĂ©lange de tragique et de comique, mais une tragĂ©die Ă  fin heureuse. Il avait donc paru nĂ©cessaire de crĂ©er un mot diffĂ©rent pour dĂ©signer ce genre pourtant, Corneille et Racine oseront, sur ce point, contredire Aristote et l’opinion traditionnelle. En effet, si la fin catastrophique Ă©tait une condition absolue, une piĂšce telle que Cinna ne pourrait ĂȘtre classĂ©e comme tragĂ©die. Dans cette piĂšce, Corneille s’inspire d’un Ă©pisode de l’histoire romaine l’empereur Auguste dĂ©couvre que Cinna, qu’il aimait et protĂ©geait comme un fils, a dirigĂ© un complot visant Ă  l’assassiner. Cinna, un peu comme Rodrigue dans Le Cid, agissait surtout par amour la femme qu’il aimait, Emilie, dont le pĂšre avait Ă©tĂ© exĂ©cutĂ© sur l’ordre d’Auguste pour des raisons politiques, avait chargĂ© Cinna de sa vengeance. On attendrait donc, aprĂšs que la conspiration est dĂ©voilĂ©e, un chĂątiment exemplaire tombant sur les amants. Mais c’est la clĂ©mence d’Auguste, et non son courroux, qui se manifeste Ă  la fin de la piĂšce. Dans un noble monologue, l’empereur annonce son intention de pardonner Je suis maĂźtre de moi comme de l’univers. Je le suis, je veux l’ĂȘtre. Ô siĂšcles, ĂŽ mĂ©moire, Conservez Ă  jamais ma derniĂšre victoire ! Je triomphe aujourd’hui du plus juste courroux De qui le souvenir peut aller jusqu’à vous. Soyons amis, Cinna, c’est moi qui t’en convie
Cela nous rappelle que la morale de Corneille est profondĂ©ment optimiste. Pour lui, qui insiste tant, dans ses piĂšces, sur le contraste entre les hĂ©ros et les mĂ©diocres, l’individu supĂ©rieur peut dominer ses passions, et par lĂ  son destin, Ă©chappant ainsi Ă  l’engrenage catastrophique de la si la fin malheureuse n’est pas indispensable, qu’est-ce qui diffĂ©rencie la tragĂ©die cornĂ©lienne d’autres genres dramatiques ? Peut-on encore l’appeler tragĂ©die ? C’est la grandeur hĂ©roĂŻque, pour Corneille, qui est la base du tragique. L’essentiel est de voir le hĂ©ros aux prises avec les forces de l’adversitĂ© ; c’est ce combat, et non pas l’issue heureuse ou malheureuse, qui constitue l’essence du tragique. Corneille remplace volontiers le malheur par le sublime. Ainsi de la rĂ©plique du vieil Horace Ă  qui l’on demande Que vouliez-vous qu’il fĂźt contre trois ? Qu’il mourĂ»t.Horace, III, 6.Le sublime, plus que le malheur, est chez Corneille l’essence du est en accord avec Corneille, mĂȘme si sa vision de l’humanitĂ© est trĂšs diffĂ©rente. Contrairement Ă  Corneille, il montre les humains impuissants contre leurs passions et contre le destin, mais insiste sur la noblesse et la grandeur des hĂ©ros tragiques. Nul besoin de sang ni de mort violente, explique-t-il dans la prĂ©face de BĂ©rĂ©nice. Il suffit que l’action en soit grande, que les acteurs soient hĂ©roĂŻques, que les passions y soient excitĂ©es, pour provoquer cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragĂ©die. »La tragĂ©die aprĂšs le XVIIe siĂšcleSi l’on se limite Ă  la France , il est certain que la mort de Louis XIV, en 1715, sonne le glas de la tragĂ©die classique. MĂȘme si l’on continue d’écrire des tragĂ©dies, le genre ne retrouvera jamais l’éclat que lui ont donnĂ© Corneille et Racine. Qui lit encore les nombreuses tragĂ©dies en vers composĂ©es par Voltaire ? Et pourtant, l’auteur de Candide et de Zadig rĂȘvait de passer Ă  la postĂ©ritĂ© comme digne successeur de Racine, et non comme auteur de contes philosophiques. C’est que le climat social, depuis la RĂ©gence, n’était plus propice Ă  la tragĂ©die cette derniĂšre, en effet, ne peut s’épanouir qu’au sein d’une culture qui croit au destin, et voue un culte Ă  la grandeur hĂ©roĂŻque. Un climat comme celui du XVIIIe siĂšcle, qui voit la dĂ©cadence irrĂ©mĂ©diable de l’aristocratie, et le dĂ©veloppement d’une littĂ©rature satirique, ironique, contestant les valeurs Ă©tablies, allait Ă  l’encontre de la la tragĂ©die, dans sa forme classique, ne pouvait-elle exister que dans une sociĂ©tĂ© dominĂ©e par les valeurs aristocratiques honneur, gloire, absolutisme moral. Or, au XVIIe siĂšcle, ces valeurs pĂ©riclitent avec la montĂ©e en puissance de la bourgeoisie. Cette nouvelle classe dominante aspire Ă  un théùtre plus proche de son univers social et moral. Aussi voit-on apparaĂźtre, au milieu du XVIIe siĂšcle, un genre nouveau, le drame bourgeois. Enfin, si la tragĂ©die est de plus en plus absente de la scĂšne, c’est aussi parce que, aprĂšs 1789 il n’est plus besoin d’aller au théùtre la tragĂ©die, avec ses ingrĂ©dients de catastrophes, de crises, de passions hĂ©roĂŻques se trouve dans l’Histoire elle-mĂȘme. Quelle plus belle tragĂ©die que le destin de Robespierre ? Quant Ă  NapolĂ©on, qui s’étonnera qu’il ait eu de l’admiration pour Corneille ?Les romantiques, auront de nouvelles raisons surtout esthĂ©tiques, de vouloir en finir avec la tragĂ©die classique et ses rĂšgles. Au XXe siĂšcle, un nombre important de piĂšces, si elles ne suivent plus les rĂšgles de la tragĂ©die classique, comportent nĂ©anmoins des Ă©lĂ©ments tragiques. Certaines reprennent des sujets de la tragĂ©die grecque antique Antigone, de Jean Anouilh, et La Machine infernale, de Jean Cocteau. On trouve aussi du tragique dans les piĂšces de Henry de Montherlant notamment dans ses piĂšces espagnoles », telles que Le MaĂźtre de Santiago ou Le Cardinal d’Espagne, ou se manifestent ces attitudes nobles et altiĂšres dans le malheur, qui sont communĂ©ment attribuĂ©es au caractĂšre le théùtre de l’absurde » des annĂ©es cinquante pourrait lui aussi ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une forme particuliĂšre de la tragĂ©die, mais il s’agirait alors d’un tragique diffĂ©rent, autant par la philosophie que par le style, qui pour dire le moins, n’est pas toujours empreint de noblesse ni de biensĂ©ance » ! Le tragique, de nos jours, est tout aussi prĂ©sent qu’au XVIIe siĂšcle, mais il sort de plus en plus des cadres du théùtre.→ À lire Le théùtre de l’ littĂ©raires Le roman La poĂ©sie 🔮 Le théùtre La fable Autres genres littĂ©rairesArticles connexes Le genre dramatique. La tragĂ©die lyrique. Le drame bourgeois. La comĂ©die. – La comĂ©die classique en France. Le théùtre de l’absurde. Les figures de style. La littĂ©rature. Analyser un mot. Analyser une phrase. Analyser un texte. Autres pages Ă  consulter Leçons de grammaire. – Leçons d’expression. – Leçons de conjugaison. – Leçons de vocabulaire. – Leçons d’orthographe. – Leçons d’expression de livresRecherche sur le site
LaLibertĂ©, ce n'est pas de pouvoir ce que l'on veut, mais de vouloir ce que l'on peut. Jean-Paul Sartre----- Une sociĂ©tĂ© de libertĂ© est une sociĂ©tĂ© oĂč vous ĂȘtes libre d'ĂȘtre impopulaire sans pour autant que votre vie soit en danger. Adlai Stevenson. ogd. ogd. PostĂ© le 20/05/2003 Ă  21:27 . Astucien. Slut! La libertĂ©? Quelle libertĂ©? Ah, oui!La libertĂ© Quel vain mot! Bye. Bra
Contenu principal Recherche Pied de page Billet de blog 14 avr. 2020 La rhĂ©torique est un jeu de masques plus ou moins bien portĂ©s. Dans son discours du 13 avril 2020, le PrĂ©sident de la RĂ©publique Emmanuel Macron a portĂ© tout un dressing politique, du masque rĂ©volutionnaire de 1789 au masque pseudo-patriotique du Front-National. Le masque qui, pourtant, s'est distinguĂ© des autres en rĂ©alisant leur synthĂšse, est le masque du sauveur. Analyse rhĂ©torique. Ce blog est personnel, la rĂ©daction n’est pas Ă  l’origine de ses contenus. Selon la tradition du cĂ©sarisme1, Emmanuel Macron se pose en sauveur de la situation. En attestent, dans son discours, l'omniprĂ©sence du pronom personnel je » et les nombreux verbes d'action au futur de l'indicatif j’y serai attentif » ; je tĂącherai de porter en Europe notre voix » ; je tĂącherai de dessiner ce chemin qui rend cela possible ». En effet, le je » prĂ©sidentiel est beaucoup plus frĂ©quent que les groupes nominaux dĂ©signant les institutions rĂ©publicaines ou les travailleurs eux-mĂȘmes. Quant aux verbes d'action, ils annoncent l'action prĂ©sidentielle au moyen d'un temps verbal le futur de l'indicatif qui relĂšve de la promesse l'indicatif est le mode des choses sĂ»res tout autant que du providentialisme le futur est le temps de l'Ă -venir. Macron, en somme, se dĂ©finit personnellement comme celui qui prĂ©voit l'aprĂšs », en toute luciditĂ©, Ă  notre place et pour notre bien. Il s'affiche comme Ă©tant douĂ© de prouidentia, synthĂšse entre la vertu romaine de la prĂ©voyance et l'essence chrĂ©tienne de la divinitĂ©. On retrouve lĂ , non seulement un ressort rhĂ©torique traditionnel, celui de l'homme providentiel CĂ©sar, NapolĂ©on, De Gaulle, mais aussi un orgueil politique personnel, celui du chef autoritaire. L'autoritarisme d'Emmanuel Macron s'illustre dans son occupation totale du premier plan, tout en cherchant Ă  se lĂ©gitimer par l'arriĂšre-fond historique du providentialisme. Le meilleur exemple en est cette certaine idĂ©e qui fait la France », expression reprise Ă  Charles De Gaulle. En s'affiliant au gaullisme, Macron se pose en nouveau De Gaulle. Ce rapprochement avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© opĂ©rĂ© par Macron dans son discours du 16 mars dernier j’appelle tous les acteurs politiques, Ă©conomiques, sociaux, associatifs, tous les Français Ă  s’inscrire dans cette union nationale »2, avait-il dit. Macron a voulu faire son Appel du 18 juin », comme le soulignent deux outils rhĂ©toriques 1- l'Ă©numĂ©ration, comme chez De Gaulle j'invite les officiers et les soldats français [
] j'invite les ingĂ©nieurs et les ouvriers spĂ©cialisĂ©s »3, 2- le principe de l'union, inspirĂ© de De Gaulle aussi VoilĂ  pourquoi je convie tous les Français, oĂč qu'ils se trouvent, Ă  s'unir Ă  moi dans l'action, dans le sacrifice et dans l'espĂ©rance. »4. Or, nous ne sommes pas en guerre, et Macron n'est pas le nouveau chef de la France Libre. Mais voici le trait principal du discours prĂ©sidentiel du 13 avril la croyance de Macron en la performativitĂ© de sa parole. Qu'est-ce qu'une parole performative ? C'est un mot ou un discours qui a immĂ©diatement des consĂ©quences concrĂštes. Autrement dit une parole qui est aussi une action. Quand dire c'est faire », Ă©crivait Austin. Par exemple, lorsque le chef d'un peloton d'exĂ©cution dit Feu ! », les soldats exĂ©cutent cet ordre sans dĂ©lai, ce qui se traduit par la mort immĂ©diate des condamnĂ©s. A l'inverse, quand Cambronne s'Ă©crie Merde ! » face aux Anglais qui demandent sa reddition sur le champ de bataille de Waterloo, ce n'est pas une parole qui a le pouvoir d'ĂȘtre performative c'est une parole qui a la beautĂ© d'ĂȘtre expressive. Macron fait comme si son discours Ă©tait performatif, prĂ©cisĂ©ment pour sembler fort. Il semble penser qu'il suffit de dire une chose pour que cette chose soit. Pour preuves, on peut citer non seulement ses annonces providentialistes, qui entretiennent l'image du sauveur, mais surtout ses vĂ©ritĂ©s-toutes-faites, qui lui permettent d'Ă©touffer dans l’Ɠuf les critiques. Quand Macron dit je souhaite qu’avant le 11 mai, nos AssemblĂ©es puissent en dĂ©battre », il prĂ©vient les critiques d'autoritarisme en affichant son respect de la sĂ©paration des pouvoirs et du pluralisme. Or, dans cet Ă©tat d'urgence sanitaire qui leur confĂšre davantage de pouvoirs, on a vu Ă  quel point la prĂ©sidence et le gouvernement se sont montrĂ©s sourds aux propositions des dĂ©putĂ©s, que ce soit pour valider les demandes, par les travailleurs eux-mĂȘmes, de rĂ©quisition d'entreprises stratĂ©giques, ou pour rĂ©pondre devant eux de l'organisation poussive et maladroite des derniĂšres semaines. Macron n'a pas Ă  souhaiter » en personne l'intervention des AssemblĂ©es il est en demeure dĂ©mocratique et constitutionnelle de la respecter. De la mĂȘme façon, un mĂ©tĂ©orologue n'a pas Ă  souhaiter » que la pluie mouille il est en nĂ©cessitĂ© de le constater, comme tout le Macron dit ensuite que cette Ă©pidĂ©mie ne saurait affaiblir notre dĂ©mocratie, ni mordre sur quelques libertĂ©s », il convient encore une fois de se rappeler qui parle. AprĂšs avoir intĂ©grĂ© les dispositions de l'Ă©tat d'urgence au droit commun, aprĂšs avoir instaurĂ© des arrestations et des garde-Ă -vue sur le principe de la prĂ©somption de culpabilitĂ© lors du mouvement des Gilets Jaunes », aprĂšs avoir usĂ© de l'alinĂ©a 49-3 de la Constitution pour Ă©touffer la discussion parlementaire dans le cadre de la rĂ©forme des retraites, voilĂ  que Macron prĂ©sente la prĂ©sidence et le gouvernement comme les garants de la dĂ©mocratie et de la libertĂ© ! Il ne suffit pas de dire ce que l'on veut que les autres croient, pour que cela efface la rĂ©alitĂ© de ce que l'on a fait. Quand Macron dit que nous sommes les concitoyens d'un pays qui dĂ©bat, qui discute, qui continue de vivre sa vie dĂ©mocratique, mais qui reste uni », non seulement il croit effacer la rĂ©alitĂ© de son autoritarisme sous des paroles dĂ©mocratiques, mais il subordonne finalement le dynamisme dĂ©mocratique au mythe de l'union nationale », qui lui est contraire. L'union nationale consiste – et a toujours consistĂ© – Ă  se rallier au chef en gommant ses convictions partisanes. Or, suivre un chef lui-mĂȘme partisan n'est pas vivre de sa vie dĂ©mocratique ». Enfin, quand Macron rĂ©pĂšte son souci d'honnĂȘtetĂ© et d'humilitĂ©, la rĂ©pĂ©tition des mots elle-mĂȘme indique la volontĂ© d'ĂȘtre performatif en toute humilitĂ© », avec humilitĂ© », moi le premier », soyons honnĂȘtes ». Si le PrĂ©sident Macron a rĂ©ellement un sursaut d'humilitĂ© et une prise de conscience de ses limites, trĂšs bien. Mais cela ne change rien au problĂšme il ne suffit pas de vouloir l'ĂȘtre pour l'ĂȘtre. La rĂ©pĂ©tition du lexique de la sincĂ©ritĂ© prouve au contraire que Macron veut forcer ses auditeurs Ă  croire en cette sincĂ©ritĂ© et, pour ainsi dire, Ă  effacer l'ardoise le tic de langage croyez-le » en est un parfait exemple. Ainsi, sous le masque fĂ©dĂ©rateur du sauveur, Emmanuel Macron laisse entrevoir le visage de l'orgueil autoritaire. L'orateur Macron a les objectifs d'un valet du capitalisme tout autant que ceux d'un futur candidat. Le mythe de l'union nationale et le masque du sauveur sont utilisĂ©s pour rallier Ă  lui le plus d'Ă©lecteurs .rices possible et pour continuer de faire adhĂ©rer ces Ă©lecteurs .rices Ă  l'organisation capitaliste. C'est pourquoi Macron tente d'embrasser toutes les rĂ©fĂ©rences politiques. Il va de l'utilitĂ© commune » de 1789 au patriotisme » clinquant du en passant par la figure de De Gaulle qui est devenue quasi-consensuelle. À quoi voit-on le vrai visage de Macron ? Quels sont, sous ces diffĂ©rents masques, les traits du futur candidat et du pro-capitaliste ? Nous prendrons trois n°1 le mot imprĂ©visible ». En qualifiant la pandĂ©mie d'imprĂ©visible, Macron se soustrait aux accusations d'incompĂ©tence et d'imprĂ©paration. Car, au fond, on ne peut prĂ©voir ce qui est imprĂ©visible. Ce simple adjectif, redoutablement bien choisi, camoufle derriĂšre l'Ă©mergence imprĂ©visible du virus, l'imprĂ©voyance structurelle de l'Ă©conomie et la lenteur criminelle de l' n°2 le mot produire ». Il nous faudra rebĂątir notre Ă©conomie plus forte afin de produire et redonner plein espoir Ă  nos salariĂ©s, nos entrepreneurs, garder notre indĂ©pendance financiĂšre. » Le verbe produire est transitif direct il a normalement un complĂ©ment d'objet produire des masques, produire des fruits, produire du papier, et parfois un complĂ©ment circonstanciel indiquant par quel moyen ou de quelle maniĂšre on produit. Ici, l'emploi absolu du verbe produire » dispense l'orateur de poser les problĂšmes Que produit-on ? Comment produit-on ? Ce simple verbe trahit l'attachement de Macron au credo productiviste. Car seul le productivisme parle de produire », tout n°3 le mot refondation ». Les mots ont un sens, et le caractĂšre conscient ou inconscient de l'orateur qui les prononce ne change rien Ă  l'affaire. Macron donne volontairement des accents de socialisme et d'humilitĂ© Ă  son discours. Mais ses mots trahissent ses intentions profondes refondation » n'est pas fondation ». Refonder quelque chose prĂ©-suppose que l'on conserve cette chose pour la rĂ©inventer. Refonder le modĂšle Ă©conomique revient Ă  conserver le capitalisme, dont on sait qu'il est habile Ă  changer de forme. Le prĂ©fixe re- employĂ© par Macron contient toute sa volontĂ© de ne pas changer les fondements de l'Ă©conomie capitaliste – Ă©conomie qui est pourtant la cause des souffrances et des morts actuelles Ă  cĂŽtĂ© de refondation », on trouve rebĂątir » deux fois et nous rĂ©inventer ». Or, qui est ce nous » ? Ne laissons pas Ă  celles et ceux qui ont organisĂ© notre dĂ©sastre le soin de le rĂ©organiser sur les mĂȘmes bases. Bannissons le nous » prĂ©sidentiel, qui est celui du capitalisme, pour imposer le nous » rĂ©el des travailleuses et des travailleurs, et plus largement des ĂȘtres vivants. Car c'est bien le capitalisme productiviste qui a organisĂ© la pĂ©nurie des masques, l'engorgement des hĂŽpitaux, de mĂȘme qu'il avait organisĂ© la misĂšre prolĂ©tarienne et les charges militaires sur les piquets de grĂšve, et comme il organise encore la pollution cataclysmique de notre environnement. Veut-on laisser aux mĂȘmes organisateurs le soin de maquiller la mĂȘme organisation ? Laisse-t-on les clefs Ă  celui qui a incendiĂ© la maison ? 1 Le titre de ce texte est une parole que prononce l'empereur CĂ©sar-Auguste dans la tragĂ©die Cinna, de P. Corneille acte V, scĂšne 3.2 Appel du 18 juin » sous sa forme publiĂ©e la plus MĂȘme Appel du 18 juin » sous sa forme condensĂ©e pour l'affichage et le tractage. L’auteur n’a pas autorisĂ© les commentaires sur ce billet Les articles les plus lus Journal — Les affaires financiĂšres de La France insoumise Journal — Violences sexuelles les syndicats aussi Journal — Luttes paysannes africaines RecommandĂ©s par nos abonnĂ©es À la Une de Mediapart Journal — Politique Sexe, chantage et vidĂ©o l’odieux complot L’entourage du maire Les RĂ©publicains de Saint-Étienne, GaĂ«l Perdriau, a piĂ©gĂ© son premier adjoint centriste Gilles Artigues, ancien dĂ©putĂ©, en le filmant Ă  son insu avec un homme lors d’une soirĂ©e intime, Ă  l’hiver 2014, Ă  Paris. La vidĂ©o est depuis utilisĂ©e pour le faire chanter, selon une enquĂȘte de Mediapart, qui rĂ©vĂšle les coulisses de cette opĂ©ration. Journal — France L’expulsion de l’imam Iquioussen en dĂ©bat devant le Conseil d’État AprĂšs la dĂ©cision du tribunal administratif qui a suspendu l’expulsion de Hassan Iquioussen vers le Maroc, dĂ©but aoĂ»t, le ministĂšre de l’intĂ©rieur a fait appel. L’audience s’est tenue vendredi, et le Conseil d’État doit rendre sa dĂ©cision en dĂ©but de semaine prochaine. Journal — France Quand GĂ©rald Darmanin et Hassan Iquioussen dĂźnaient ensemble Le Conseil d’État se prononce vendredi sur l’expulsion de l’imam Hassan Iquioussen, souhaitĂ©e par le ministre de l’intĂ©rieur. Mediapart a appris qu’avant les municipales de 2014 Ă  Tourcoing, GĂ©rald Darmanin avait tentĂ© de sĂ©duire lors d’une rencontre celui qui avait dĂ©jĂ  tenu les propos antisĂ©mites qui lui sont aujourd’hui reprochĂ©s. Il cherchait Ă  s’attirer les voix des musulmans dans le Nord. Journal — Agriculture Le combat des Ă©leveurs du NdiaĂ«l pour rĂ©cupĂ©rer leurs terres » Dans le nord-ouest du SĂ©nĂ©gal, une coalition de 37 villages proteste depuis dix ans contre l’attribution de 20 000 hectares Ă  une entreprise agroalimentaire. Ce conflit foncier illustre un phĂ©nomĂšne gĂ©nĂ©ralisĂ© sur le continent africain l’accaparement de terres par des multinationales. La sĂ©lection du Club Billet de blog Immigration isoler le ministre de l’IntĂ©rieur Alors que GĂ©rald Darmanin a annoncĂ© sur RTL la prĂ©sentation d’une loi pour lever les rĂ©serves » lĂ©gislatives empĂȘchant l’expulsion du territoire d’étrangers dĂ©linquants, une centaine d'intellectuelles et de militantes appellent Ă  une campagne de mobilisation nationale ». Ils et elles veulent vaincre la politique de calculs rances et de cruautĂ©s dĂ©multipliĂ©es en lui opposant une logique de droits humains et dĂ©mocratiques Ă©galitaires ». par Les invitĂ©s de Mediapart Billet de blog Pour avoir aidĂ© une migrante, un enseignant ne peut plus exercer son mĂ©tier Un certain nombre d'articles font Ă©tat depuis quelques mois d'une importante pĂ©nurie d'enseignants en France. Une maniĂšre originale et saugrenue, pour un professeur contractuel de philosophie, d'aggraver cette pĂ©nurie, en tout cas de ne pas y remĂ©dier, consiste Ă  avoir voulu venir en aide Ă  une Afghane et Ă  son fils qui tentaient de fuir leur pays. Billet de blog La double peine ne s’assume pas, elle se supprime [REDIFFUSION] Depuis plusieurs jours, le ministre de l’IntĂ©rieur assĂšne des accusations hĂątives, des affirmations approximatives et des contre-vĂ©ritĂ©s, probablement dans le seul but de flatter une certaine partie de l’opinion. Pourtant, c’est bel et bien la double peine qui doit ĂȘtre abolie, et non ses faibles remparts. Billet de blog Estrosi, toujours aussi fier de dĂ©loger des sans-abris [REDIFFUSION] Le localement tout-puissant maire de Nice est en grande forme aprĂšs avoir fait Ă  Darmanin des recommandations » en matiĂšre d’immigration que n’aurait pas reniĂ©es Le Pen pĂšre dans ses plus belles heures, voilĂ  que, en pleine canicule, il se rengorge d’avoir dĂ©logĂ© de leur campement de fortune des sans-abri vivant dans leurs tentes en plein soleil, sur une jetĂ©e. par Mouais, le journal dubitatif PierreCorneille Je suis maĂźtre de moi comme de l'univers. Pierre Corneille Obtenir ce document Extrait du document Cinna, de Pierre Corneille (1606-1684), d'oĂč provient cette phrase, est une
AGIR PAR LA PENSEE LE RÊVE DEVIENT POSSIBLE! VidĂ©o OpenViBE agir par la pensĂ©e - Des chercheurs français del'INRIA et de l'Inserm ont mis au point un logiciel d'interface homme-machine permettant par exemple de soulever un objet ou de se dĂ©placer dans un musĂ©e virtuel par la seule pensĂ©e, sans bouger. INRIAPour en savoir plus... - via Effectuer un mouvement ou seulement y penser provoque l'Ă©mission de la mĂȘme onde cĂ©rĂ©brale. Profitant de cette particularitĂ©, des chercheurs français ont mis au point logiciel permet, via capteurs, de traduire les ondes cĂ©rĂ©brales en commandes informatiques. Il suffit ainsi de penser que l'on bouge les pieds pour soulever un objet sur un Ă©cran. Cette technologie ouvre des perspectives enthousiasmantes aide Ă  la mobilitĂ©, commande d'appareils mĂ©nagers par la pensĂ©e... L'interpĂ©nĂ©tration homme-machine avance Ă  grands pas. Posted on Tuesday, 30 August 2011 at 1159 AMEdited on Tuesday, 30 August 2011 at 338 PM
Je suis maĂźtre de moi comme de l'univers. Pierre Corneille Cinna, de Pierre Corneille (1606-1684), d'oĂč provient cette phrase, est une tragĂ©die Ă  sujet romain qui finit bien. Lesujet en est la clĂ©mence d'Auguste (sous-titre de la piĂšce) qui, s'appliquant aux conjurĂ©s (Cinna, Emilie, Maxime),provoque un revirement de la situation et convertit ceux-ci Ă  la cause

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