PrĂ©parerles cours de terminale - HGGSP. Le mardi 2 juin 2020. Pour aider les professeurs Ă  prĂ©parer leurs cours de spĂ©cialitĂ© HGGSP (histoire-gĂ©ographie, gĂ©opolitique et sciences politiques) au programme des classes de terminale, le magazine L’Histoire propose une sĂ©lection d’articles rĂ©digĂ©s par les meilleurs spĂ©cialistes du sujet.
Diaparoma du cours La dimension politique de la guerre, des conflits interĂ©tatiques aux enjeux transnationaux Cours Ă©lĂšve La dimension politique de la guerre, des conflits interĂ©tatiques aux enjeux transnationaux Fond de schĂ©ma Le systĂšme conceptuel de la guerre selon Clausewitz TD1 Clausewitz, un modĂšle pour penser et faire la guerre CorrigĂ© TD1 Clausewitz, un modĂšle pour penser et faire la guerre TD2 La guerre de Sept Ans, une guerre rĂ©elle » limitĂ©e Jalon 1 CorrigĂ© TD2 La guerre de Sept Ans, une guerre rĂ©elle » limitĂ©e Jalon 1 TD3 Les guerres rĂ©volutionnaires et napolĂ©oniennes, vers la guerre absolue » Jalon 1 CorrigĂ© TD3 Les guerres rĂ©volutionnaires et napolĂ©oniennes, vers la guerre absolue » Jalon 1 CorrigĂ© TD 4 Analyse de documents type bac Jalon 2 Sujet entraĂźnement dissertation Quel est le rĂŽle des acteurs non Ă©tatiques dans les guerres du XVIIIe siĂšcle Ă  nos jours ? CorrigĂ© sujet entraĂźnement dissertation Quel est le rĂŽle des acteurs non Ă©tatiques dans les guerres du XVIIIe siĂšcle Ă  nos jours ? CorrigĂ© du sujet 1 du devoir sur table Durant les guerres du XVIIIe s jusqu’en 1991, les États cherchent-ils Ă  anĂ©antir leurs adversaires ? CorrigĂ© du sujet 2 du devoir sur table Les guerres actuelles depuis 1991 sont-elles les mĂȘmes que celles du passĂ© ? MĂ©moireset histoire d’un conflit : la guerre d’AlgĂ©rie Axe 1: Histoire et mĂ©moires des conflits. Jalon Un exercice . Mme Chadefaud, lycĂ©e Leborgne - Sainte Anne . Vous ĂȘtes ici : Accueil. MĂ©moires. Ressources pĂ©dagogiques. Au lycĂ©e. HGGSP - La guerre d'AlgĂ©rie DerniĂšres publications. Pratiquer le document autrement et de maniĂšre innovante en histoire
Marketplace Dissertation Français Document Ă©lectronique LycĂ©e 3 pages Description Le rĂ©veil mĂ©moriel du gĂ©nocide juif est l'oeuvre de citoyens ordinaires et d'historiens. Les procĂšs des criminels de guerre comme Eichmann ou Klaus Barbie vont rĂ©veiller les blessures. Ce document ne correspond pas exactement Ă  ce que vous recherchez ? Commandez votre document redigĂ© sur mesure depuis notre service Commander un document Commander un document ou bien via la recherche par mots-clĂ©s Ces documents pourraient vous intĂ©resser Nous utilisons des cookies afin de proposer une meilleure expĂ©rience aux Ă©tudiants et aux tuteurs. En cliquant sur OK vous acceptez nos bons cookies. 😋
THÈME3 –HISTOIRE ET MÉMOIRES PPT Isabelle Meidinger - mai 2021. 4 thĂšmes pour l’épreuve Ă©crite 2022 THÈME 2 –FAIRE LA GUERRE, FAIRE LA PAIX : FORMES DE CONFLITS ET MODES DE RÉSOLUTION THÈME 5 –L’ENVIRONNEMENT, ENTRE EXPLOITATION ET PROTECTION : UN ENJEU PLANÉTAIRE L'Ă©preuve porte sur la partie du programme de
La mĂ©moire et l’histoire sont des enjeux politiques majeurs, car leur Ă©criture et leur perception sont essentielles pour bĂątir des actions politiques. D’oĂč le fait que tous les gouvernements tentent d’écrire l’histoire dans un sens voulu. L’idĂ©ologie mĂ©morielle est un dĂ©codeur de la rĂ©alitĂ© Un rĂ©cit est une arme. Il peut expliquer l’origine du monde, fonder la lĂ©gitimitĂ© d’une hiĂ©rarchie, ou encore sacraliser la guerre. Les peuples, passĂ©s comme prĂ©sents, ont tous besoin d’un rĂ©cit mĂ©moriel pour exister c’est Ă  travers la mĂ©moire historique qu’on leur a inculquĂ©e qu’ils intĂ©riorisent leur origine, leur lĂ©gitimitĂ©, le sens de leur histoire et donc la signification profonde de leur rapport au monde. Mais, afin de bien cerner ce qu’est le rĂ©cit historique, il convient tout d’abord de saisir ce que signifie la mĂ©moire collective ». Nous savons tous, par exemple, que Jules CĂ©sar a envahi la Gaule, que Jeanne d’Arc a libĂ©rĂ© OrlĂ©ans, ou encore que la France a colonisĂ© l’AlgĂ©rie. Mais, nous ne savons pas tous que des empereurs gaulois » ont existĂ©, que Louis XVI a aboli la torture en France, ou encore que des troupes Ă©thiopiennes se sont battues pour le Sultan turc au cƓur de l’Europe. Si certains Ă©vĂ©nements historiques font partie de notre mĂ©moire collective » alors que d’autres en sont exclus, c’est bien parce que cette mĂ©moire est une construction subjective, et non une prĂ©sentation neutre du passĂ©. Ainsi, si l’Histoire est constituĂ©e d’un ensemble d’évĂ©nements objectifs, sa mise en rĂ©cit dans le cadre de la constitution d’une mĂ©moire collective rĂ©sulte toujours d’un choix partisan. Georges Bensoussan, dans La concurrence mĂ©morielle, expliquait ainsi que L’image que nous nous faisons du passĂ© n’est pas le passĂ©, ni mĂȘme ce qu’il en reste, mais seulement une trace changeante de jour en jour, une reconstruction qui n’est pas le fruit du hasard, mais relie entre eux des Ăźlots de mĂ©moire surnageant dans l’oubli gĂ©nĂ©ral ». Par consĂ©quent, une offre mĂ©morielle » rĂ©sulte inĂ©vitablement d’un processus de conservation et d’effacement. Ces choix, mis bout Ă  bout, constituent in fine une mĂ©moire officielle qui pourra ĂȘtre par la suite transmise, apprise et assimilĂ©e. C’est cette construction de souvenirs communs qui constitue la politique mĂ©morielle, c’est-Ă -dire l’art officiel de gouverner la mĂ©moire publique » Johann Michel, Gouverner les mĂ©moires. Les politiques mĂ©morielles en France. A lire aussi Hongrie l’avenir d’un pays d’Europe centrale au sein de l’Union europĂ©enne C’est pourquoi des offres politiques diffĂ©rentes proposeront chacune une mĂ©moire diffĂ©rente de la mĂȘme maniĂšre que certains font du lobbying, d’autres font » de la mĂ©moire. Si ces mĂ©moires sont par trop dissemblables ou opposĂ©es, on peut alors assister Ă  de vĂ©ritables guerres des reprĂ©sentations, dont l’enjeu est de remporter l’adhĂ©sion mĂ©morielle et, ainsi, l’influence politique qui en dĂ©coule. La lutte est Ă  la fois intellectuelle et Ă©motionnelle, car ces souvenirs » historiques sont assimilĂ©s de maniĂšre passionnelle par les enfants de chaque sociĂ©tĂ© qui les leur propose la dĂ©couverte de soi, de son identitĂ©, de son clan » au sein des autres nations, de son rapport Ă  l’autre, est en grande partie dĂ©terminĂ©e par ce qu’on nous aura transmis comme mĂ©moire historique. L’enjeu majeur de l’influence mĂ©morielle consiste donc Ă  imposer des rĂ©fĂ©rences communes, qui entraĂźneront l’assimilation de comportements normĂ©s et d’une culture qui pourra ĂȘtre transmise Ă  la fois par les parents et par le groupe auquel on appartient. Ce dĂ©codeur » mental influencera par la suite d’éventuelles visions du monde et, par extension, de futurs choix politiques. Pourquoi devons-nous redĂ©couvrir l’Histoire de l’Europe ? Les EuropĂ©ens ont, pour un grand nombre d’entre eux, renoncĂ© Ă  leur volontĂ© de puissance. VolontĂ© dont la seule Ă©vocation est parfois apprĂ©hendĂ©e comme un sulfureux penchant Ă  surveiller avec suspicion. La force Ă©tant pensĂ©e, en Occident, comme devant ĂȘtre lĂ©gitime, la crise de la volontĂ© de puissance europĂ©enne ne peut se comprendre que comme une crise de la lĂ©gitimitĂ© de ce qu’incarne l’homme europĂ©en au sein des nations europĂ©ennes elles-mĂȘmes. Or, l’incarnation est affaire de reprĂ©sentations collectives. Afin de dĂ©celer ce qui a pu entrainer les peuples europĂ©ens vers une crise de la lĂ©gitimitĂ© de la puissance, il convient donc de s’interroger sur l’origine du changement radical de nos reprĂ©sentations communes. ReprĂ©sentations qui dĂ©coulent, comme on l’a vu, en grande partie des mĂ©moires collectives mises Ă  l’Ɠuvre dans nombre de pays europĂ©ens. En France, depuis une cinquantaine d’annĂ©es, les axes de la politique mĂ©morielle et de l’apprentissage de l’Histoire sont principalement orientĂ©s vers les Ă©vĂ©nements qui mettent en scĂšne les invasions, colonisations et prĂ©dations europĂ©ennes Ă  l’encontre des autres peuples du monde. C’est ainsi que l’on aborde en abondance, et ceci tout au long de la scolaritĂ©, la traite transatlantique, la conquĂȘte des AmĂ©riques, la colonisation et l’impĂ©rialisme europĂ©en en Asie et en Afrique, ou encore les idĂ©ologies racistes europĂ©ennes. De mĂȘme, les institutions mĂ©diatiques, le monde du spectacle ou les associations communautaires se font les relais de cette mĂ©moire collective qui prĂ©sente, encore et toujours, l’EuropĂ©en comme le bourreau du monde. À l’inverse, l’histoire des invasions, colonisations et traites contre lesquelles les EuropĂ©ens durent rĂ©sister au fil des siĂšcles ne sont jamais mise en rĂ©cit et rapportĂ©e Ă  la mĂ©moire publique. Ce dĂ©sĂ©quilibre mĂ©moriel est constitutif d’une identitĂ© tronquĂ©e qui prend souche au cƓur d’un nombre toujours plus important de citoyens qui, se faisant, intĂ©riorisent l’idĂ©e que les EuropĂ©ens auraient une dette historique Ă  payer envers les autres nations du monde. Aussi, des termes tels que patriotisme », puissance », souverainetĂ© », frontiĂšres », voire identitĂ© » dĂ©clenchent immanquablement chez certains des rĂ©flexes mĂ©moriels qui mobilisent des Ă©chantillons de souvenirs » prĂ©cis. Les EuropĂ©ens durent se battre pour exister Bien loin de la mĂ©moire collective que l’on nous assĂšne depuis Mai 68, dans un contexte de dĂ©colonisation et de remise en cause de la civilisation occidentale, les EuropĂ©ens ont, en rĂ©alitĂ©, passĂ© davantage de siĂšcles Ă  se dĂ©fendre contre les invasions qu’à envahir eux-mĂȘmes. Rappeler cette vĂ©ritĂ© ne signifie pas nier les crimes qu’ont commis les EuropĂ©ens au cours des siĂšcles, mais chercher Ă  lever le voile sur un pan entier de notre histoire. C’est le cas premiĂšrement avec les Perses qui, dĂšs -546 av. conquiĂšrent les Grecs d’Asie Mineure. En -492, c’est Ă  la bataille de Marathon que les AthĂ©niens repoussent l’envahisseur. Dix ans plus tard, l’Empire perse tente de reprendre pied sur le continent europĂ©en. À la bataille de Salamine, les Grecs coalisĂ©s dĂ©font les armĂ©es de XerxĂšs. Un signe europĂ©en » est alors nĂ© au cours de ces guerres mĂ©diques » la victoire dans la disproportion du nombre. Souvent, trĂšs souvent, les EuropĂ©ens furent infĂ©rieurs en nombre face aux immensitĂ©s dĂ©mographiques de l’est et du sud. Toutefois, cela ne brisa jamais la combativitĂ© europĂ©enne. Ces premiers combats annoncent le dĂ©but d’une histoire malheureusement mĂ©connue de nos jours en France, mais aussi en Europe celle de la lutte millĂ©naire des EuropĂ©ens pour la conservation de leurs terres, perpĂ©tuellement disputĂ©es par des entreprises de conquĂȘtes et de colonisations extra-europĂ©ennes. Ainsi, on peut dĂ©finir la pĂ©riode allant du Ve siĂšcle apr. avec l’arrivĂ©e des Huns laissons de cĂŽtĂ© les invasions perses, puisque leur reflux laissa aux EuropĂ©ens un long rĂ©pit jusqu’à la chute de l’Empire ottoman, au XXe siĂšcle, comme une vaste pĂ©riode de colonisation et de dĂ©colonisation de l’Europe ce qui n’empĂȘche nullement la mise en place d’entreprises coloniales de la part de certaines nations europĂ©ennes. Si notre mĂ©moire collective a retenu l’invasion de l’Europe par les Huns, qu’en est-il de tous les autres peuples turco-mongols ayant dĂ©ferlĂ© en Europe depuis le vaste couloir des steppes » eurasiatique ? Les Avars, qui menĂšrent des raids incessants dans les terres franques, Ă  la recherche de butins et d’esclaves, qui asservirent les Slaves et Ă©crasĂšrent les tribus germaniques ; le Khanat des Bulgares, de culture iranienne, qui fit trembler l’Empire byzantin ; les Onogours, les Barsiles, les Tölechs, les Oghuzs, les Bayirkus, les Khazars, autant de nomades turco-mongols oubliĂ©s qui se sont successivement dĂ©versĂ©s en Europe, apportant leur lot de mort et de dĂ©solation. Au XIIe siĂšcle, se sont les Mongols qui dĂ©truirent la puissance russe, gĂ©orgienne et hongroise. Ces cavaliers des steppes rĂ©duisent prĂšs d’un million de Russes en esclavage. Par la suite, ce sont les Tatars et les Ottomans qui exercĂšrent une traite esclavagiste continue Ă  l’encontre des populations d’Europe de l’Est et du Sud-est. Les Turcs seldjoukides puis ottomans avaient, dĂšs le XIe siĂšcle, redonnĂ© souffle Ă  la conquĂȘte arabo-musulmane, entamĂ©e quatre-cents ans plus tĂŽt Ă  l’encontre des terres europĂ©ennes. MalgrĂ© une tentative des EuropĂ©ens pour contenir l’invasion, entre 1058 et 1291, l’effondrement des royaumes latins d’Orient entraĂźne la reprise de la colonisation de l’Empire byzantin par les Ottomans. La chute de Constantinople, en 1453, entraine la colonisation d’un tiers de l’Europe par les Turcs. Ce n’est qu’avec la bataille de Vienne de 1683, oĂč les Ottomans sont mis en dĂ©route par la cavalerie polonaise du roi Jean Sobieski, alors qu’ils faisaient depuis deux mois le siĂšge de la capitale de l’empire des Habsbourg, que le rapport de force se retourne petit Ă  petit contre les Turcs, jusqu’à l’effondrement de l’Empire ottoman, en 1923. La mĂ©moire au service de l’idĂ©ologie Au sortir de la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle, les grandes idĂ©ologies modernes sont Ă©branlĂ©es les nationalismes, les totalitarismes et les impĂ©rialismes raciaux du XIXe siĂšcle, de la PremiĂšre puis de la Seconde Guerre mondiale ont mis Ă  mal les trois grands avatars idĂ©ologiques modernes qu’ont Ă©tĂ© la Nation le nationalisme, la Race le racisme et la Science le socialisme. Ces pĂ©riodes avaient Ă©tĂ© marquĂ©es par l’idĂ©al de l’homme nouveau », que ce dernier advienne, selon les cas, par la redĂ©couverte ou l’affirmation de son caractĂšre national, par sa primautĂ© raciale, ou encore par son appartenance au Parti. À travers ce nouveau citoyen absolu, dĂ©tachĂ© de toute attache personnelle, c’est l’incarnation d’un État tout puissant et omniprĂ©sent qui Ă©tait alors apprĂ©hendĂ© comme le fer de lance du progrĂšs et de la marche de l’Histoire ». A lire aussi L’Occident rejette la raison. Entretien avec Samuel Gregg Or, Ă  partir des annĂ©es 1970, ce citoyen absolu Ă©cƓure. De nouvelles pistes pour l’accomplissement de la modernitĂ© » sont dĂ©fendues dans l’espace public. Émerge alors l’idĂ©al de l’homme global, post-national et d’essence nomade qui, aprĂšs les errements dramatiques des 150 derniĂšres annĂ©es, viendrait sauver » la vieille Europe, Ă©puisĂ©e d’exister. Dans cette logique, l’émergence de ce nouvel homme mondialisĂ© adviendrait par l’ouverture », la tolĂ©rance », ou encore le vivre ensemble », autant de notions floues qui, petit Ă  petit, dĂ©sarment le pays de ses dĂ©fenses frontaliĂšres, culturelles et sĂ©curitaires. De la mĂȘme façon que pour les religions, les idĂ©ologies modernes mobilisent l’intellect, l’émotion et l’appĂ©tit humain pour la transcendance. Tout but politique doit contenter ces trois aspects de l’ĂȘtre humain. Et, comme on l’a vu prĂ©cĂ©demment, toute entreprise de lĂ©gitimation nĂ©cessite l’émergence d’un rĂ©cit. C’est ainsi que commencĂšrent Ă  ĂȘtre spĂ©cifiquement mises en avant les prĂ©dations europĂ©ennes Ă  l’encontre des autres peuples, et ceci en faisant fi de toute nuance, qui devrait logiquement pousser Ă  prĂ©senter l’histoire de l’ensemble des invasions qui ont concernĂ© les EuropĂ©ens, y compris celles oĂč ils durent se dĂ©fendre. La mĂ©moire historique dans laquelle nous continuons d’évoluer de nos jours Ă©tait nĂ©e, celle d’une repentance perpĂ©tuelle des peuples europĂ©ens, sommĂ©e de racheter leur dette » Ă  l’égard du reste du monde et de s’ouvrir Ă  ce dernier pour exorciser les dĂ©mons de ses anciens crimes. En dĂ©finitive, aucun renouveau de la puissance europĂ©enne ne pourra advenir sans une refonte totale de la vision que nous avons de nous-mĂȘmes. Cette rĂ©volution des reprĂ©sentations ne pourra ĂȘtre victorieuse que si nous levons enfin le siĂšge qui est fait Ă  notre mĂ©moire collective. Il est plus que temps pour les EuropĂ©ens de redĂ©couvrir leur Histoire.

Faceaux conflit du passé, la démarche historienne visant l'objectivité entre-t-elle toujours en contradiction avec le travail de mémoire, par définition, subjectif ? Mémoires : souvenirs

Le crime contre l’humanitĂ©, premiĂšrement dĂ©finit en 1945 par la charte de Londres dĂ©signe un crime grave comme le viol le meurtre ou la torture. Ce crime se distingue des autres car il est systĂ©matiquement massif et dirigĂ© contre une population civile de plus il est imprescriptible Ă  l’inverse des autres crimes. Le gĂ©nocide fait parti des crimes de guerre. Il est dirigĂ© vers une population en particulier pour sa nationalitĂ© son ethnie ou encore son appartenance culturelle. Il consiste Ă  mettre en pĂ©ril la vie des individus, de tuer ou encore de dĂ©porter. Il est proche du crime de guerre global car il est systĂ©matique, imprescriptible et massif or le fait qu’il s’attaque Ă  une population en particulier pour ce qu’elle est fait qu’il s’en dĂ©marque. Le travail des historiens est de retracer une certaine vĂ©ritĂ© sur ces Ă©vĂšnements en se basant sur des archives, sur des sources et il se rapproche du travail scientifique. Il vient reconstruire et analyser le passĂ© avec un regard critique afin d’expliquer ce passĂ©. Les mĂ©moires sont plurielles pour un mĂȘme conflit, en effet selon le rĂŽle jouĂ© pendant le conflit, le genre, l’ethnie, l’ñge et l’impact les rĂ©cits serons diffĂ©rents. Ces deux concepts vont de pair on peut dire que l’histoire alimente et Ă©tudie les mĂ©moires tandis que les mĂ©moires nourrissent l’histoire. Ici on va se demander si juger les crimes contre l’humanitĂ© et les gĂ©nocides permettent une meilleure Ă©criture de l’histoire et un apaisement des mĂ©moires. Dans un premier temps il sera question du rĂŽle de la justice dans ces crimes contre l’humanitĂ© puis de l’écriture de l’histoire et enfin on abordera l’impact des jugements et de l’histoire sur les mĂ©moires. La justice occupe un rĂŽle important pour les historiens. Tout d’ abord leurs travaux sont essentiels pour trouver la vĂ©ritĂ© et donc le contexte des conflits. Ils permettent de savoir l’origine du conflits les agresseurs et les persĂ©cutions connues. Pour les mĂ©moires notamment celles des victimes le travail de justice permet un reconnaissance de ces derniĂšres et donc leur permet de se reconstruire avec ce passĂ© douloureux. D’avril Ă  juillet 1994 le gĂ©nocide des Tutsi Ă  tuĂ© prĂšs d’un million de personnes. Pour juger ce gĂ©nocide des tribunaux Ă  Ă©chelle locale ont Ă©tait mis en place sur tout le territoire rwandais, il s’appellent gacaca. Le gĂ©nocide Tutsi connais des particularitĂ©s et sa mise en Ɠuvre est orchestrĂ©. Dans la soirĂ©e avril 1994, l'avion transportant des tirs de missiles Ă  son approche de l'aĂ©roport de Kigali. La mort de modĂšle de la nation crĂ©e un vide institutionnel rapidement comblĂ© par appellent la population Ă  venger son prĂ©sident en exterminant les Tutsi. avril, les hostilitĂ©s entre les Forces armĂ©es rwandaises et le Front patriotique rwandais , en suspens depuis la signature des accords de paix d’Arusha en aoĂ»t 1993, reprennent. Au mĂ©pris des objectifs stratĂ©giques, les Forces armĂ©es rwandaises se concentrent sur l’extermination des civils commence le mĂȘme jour. Les communes les plus touchĂ©es sont celles qui comprenaient les plus fortes concentrations de population tutsi. Les lieux de cultes et les campagnes ne sont pas Ă©pargnĂ©s. C’est un quart de la population qui meurt. L’avancĂ©e des troupes du front patriotique rwandais met fin aux tueries. L ' 6 avril marque la campagne nationale des massacres, il n'en le dĂ©clencheur , ces derniers ayant Ă©tĂ© prĂ©parĂ©s dans une idĂ©ologie de haine et des dispositifs meurtriers. Loin d'ĂȘtre une explosion soudaine et imprĂ©visible, le gĂ©nocide des Tutsi a Ă©tĂ© le fruit d' construction ethno-raciale, hĂ©ritĂ©e de lacolonisation. Celle-ci aboutit Ă  une idĂ©ologie de haine et d'exclusion, instrumentalisĂ©e par un projet politique extrĂ©miste. Pour juger ces crimes les Gacaca se sont officiellement formĂ© en 2002. Le premierjugement prends place en 2005 et les jugements se passent de maniĂšre particuliĂšre. En effet Les gacaca sont constituĂ©es de personnes Ă©lues pour leur bonne rĂ©putation. Elles sont qualifiĂ©es d'intĂšgres. Elles ont suivi une formation juridique de base. Les accusĂ©s n'ont pas d'avocat, mais tous les villageois peuvent participer et intervenir, soit Ă  charge, soit Ă  dĂ©charge. Ici on fait face Ă  un tribunal de type traditionnel et avec une justice de proximitĂ© qui touche tout les citoyens et qui demande une mobilisation massive. Les accusĂ©s ne sont pas les principaux responsables mais de simples voisins et des exĂ©cutants, ainsi ici aussi on juge les populations sans s’attaquer aux grandes figures. Les gacaca sont compĂ©tents pour juger les personnes suspectĂ©es de crimes et dĂ©lits. Ces tribunaux permettent de juger 2 millions de gĂ©nocidaires, ils ont pour but de venger l’impunitĂ© totale des ces derniers et veulent
Manuel Nathan HGGSP Term Les conflits ont toujours reprĂ©sentĂ©s des moments douloureux dans l’histoire des sociĂ©tĂ©s, ce qui en fait des Ă©vĂ©nements qui ont une forte

30 fiches pratiquesTout le programme du Bac spĂ©cialitĂ© HGGSP en 30 fiches pratiques. Le cours expliquĂ© de façon claire et efficace Les dĂ©finitions et les lieux clĂ©s Ă  connaĂźtre Une organisation synthĂ©tique pour bien mĂ©moriser Sommaire De nouveaux espaces de conquĂȘte Fiche 1 - ConquĂȘtes, affirmations de puissances et rivalitĂ©s les courses Ă  l'espace Fiche 2 - Enjeux diplomatiques et coopĂ©rations Fiche 3 - Affirmer sa puissance depuis la me Fiche 4 - La Chine conquĂ©rante ? Faire la guerre, faire la paix formes de conflits et modes de rĂ©solution Fiche 5 - Les formes de conflits Fiche 6 - Les moyens de la construction de la paix Fiche 7 - Des conflits interĂ©tatiques aux enjeux transnationaux Fiche 8 - Le dĂ©fi de la construction de la paix . Fiche 9 - Le Moyen-Orient conflits rĂ©gionaux et tentatives de paix impliquant des acteurs internationaux Histoire et mĂ©moiresFiche 10 - Histoire et mĂ©moires deux modes de relation au passĂ© Fiche 11 - Histoire, mĂ©moire et justice Fiche 12 - Construire une justice internationale l'exemple du TPIY Identifier, protĂ©ger et valoriser le patrimoine enjeux gĂ©opolitiques Fiche 13 - La notion de patrimoine Fiche 14 - Les tensions du patrimoine mondial Fiche 15 - Usages sociaux et politiques du patrimoine le cas du chĂąteau de Versailles . Fiche 16 - Patrimoine, la prĂ©servation entre tensions et concurrences Fiche 17 - La France et le patrimoine, des actions majeures de valorisation et de protection L'environnement, entre exploitation et protection un enjeu planĂ©taire Fiche 18 - Comment dĂ©finir l'environnement ? Fiche 19 - Environnement et enjeux politiques et sociaux Fiche 20 - Le rĂŽle des individus et des sociĂ©tĂ©s dans l'Ă©volution des milieux Fiche 21 - Le changement climatique approche historique et gĂ©opolitique Fiche 22 - Les États-Unis et la question environnementale tensions et contrastes Fiche 23 - Acteurs et politiques de l'environnement aux XXe et XXIe siĂšcles aux États-Unis L'enjeu de la connaissance Fiche 24 - Qu'est-ce que la connaissance ? Fiche 25 - Connaissance et sociĂ©tĂ© quels enjeux ? Fiche 26 - Produire et diffuser des connaissances recherches et Ă©changes sur la radioactivitĂ© de 1896 Ă  1950 Fiche 27 - L'alphabĂ©tisation des femmes dans le monde du XVIe siĂšcle Ă  nos jours Fiche 28 - Le cyberespace conflictualitĂ© et coopĂ©ration entre les acteurs MĂ©thodologie Fiche 29 - La dissertation Fiche 30 - L'Ă©tude critique de documents

Histoireet mĂ©moires des conflits MĂ©moires et histoire d’un onflit : la guerre d’AlgĂ©rie Sarah ClavĂ©, professeur au ly Ă©e l’EmpĂ©ri, Salon-de-Provence, formatrice acadĂ©mique MnĂ©mosytĂ©

Quiz, vidĂ©os, articles, rĂ©visez le programme de Terminale de l'enseignement de spĂ©cialitĂ© thĂ©matiques HGGSP De nouveaux espaces de conquĂȘte » Faire la guerre, faire la paix formes de conflits et modes de rĂ©solution » Histoire et mĂ©moires » Identifier, protĂ©ger et valoriser le patrimoine enjeux gĂ©opolitiques » L’environnement, entre exploitation et protection un enjeu planĂ©taire » L’enjeu de la connaissance »â–ș Epreuve Ă©crite de 4 se compose de deux exercices une dissertation notĂ©e sur 10 pointsune Ă©tude critique d'un ou de deux documents notĂ©e sur 10 pointsLes deux exercices ne portent pas sur le mĂȘme thĂšme. De nouveaux espaces de conquĂȘte Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s quiz Guerre froide la course Ă  l'espace 15 questions Histoire quiz Guerre froide les hommes de la conquĂȘte spatiale 15 questions Histoire quiz ConquĂȘte de l'espace de Spoutnik 1 Ă  Apollon 11 16 questions Histoire quiz La Chine et le monde depuis 1949 cherchez les erreurs ! 10 questions Bac 2022 Conflits et modes de rĂ©solution Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s quiz Les nouvelles formes de guerres d’Al-QaĂŻda Ă  Daech 10 questions Voie gĂ©nĂ©rale quiz La crĂ©ation de l'Etat d'IsraĂ«l 15 questions Histoire quiz Moyen-Orient les deux guerres du Golfe et leurs prolongements 12 questions Histoire quiz Moyen-Orient l'Etat d'IsraĂ«l de 1948 Ă  1995 12 questions Histoire quiz Moyen-Orient, un foyer de conflits depuis 1945 cherchez les erreurs ! 8 questions Histoire Histoire et mĂ©moires Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s quiz La France occupĂ©e histoire et mĂ©moires 12 questions Histoire quizquiz Juger les crimes nazis aprĂšs Nuremberg 10 questions Histoire quiz Le gĂ©nocide dans la littĂ©rature et le cinĂ©ma 10 questions Histoire quiz La guerre d'AlgĂ©rie et ses mĂ©moires 9 questions Histoire Protection du patrimoine et enjeux gĂ©opolitiques Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s L'environnement un enjeu planĂ©taire Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s quiz Climat enjeux gĂ©opolitiques et accords internationaux 10 questions Bac 2022 quiz ForĂȘt française usage, prĂ©servation et protection 10 questions Bac 2022 L’enjeu de la connaissance Aucun contenu pour les filtres sĂ©lectionnĂ©s quiz Inde les enjeux gĂ©opolitiques de la connaissance 9 questions Voie gĂ©nĂ©rale quiz Produire des connaissances scientifiques exemple avec la radioactivitĂ© 9 questions Bac 2022 2- Axe 1 - Histoire et mĂ©moires des conflits; 3 - Axe 2 - Histoire, mĂ©moire et justice; 4 - Objet conclusif - Histoire et mĂ©moires du gĂ©nocide des juifs et des Tsiganes; 5 - Divers; Term ThĂšme 4 - Patrimoine ; Term ThĂšme 5 - Environnement; Term ThĂšme 6 - Connaissance; ActualitĂ©s; Forum; Participants; Plan de l'espace; Fil d'Ariane. Tribu; Enseignants HGGSP NATIONAL -
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