CommentrĂ©agir face Ă  un mauvais diagnostic? il avait une foi parfaite et une vie de priĂšre au top! S’accrocher Dieu Tu vas passer par des hauts et des bas, dont tu n’as pas idĂ©e. Tu auras besoin de ta relation avec Dieu. Alors, lis ta Bible, pour nourrir ta foi. Demande pardon si tu as des problĂšmes non rĂ©glĂ©s (mauvais comportements, conflits). Et laisse Dieu
Quand on vous offense AU DIRE de beaucoup, la vengeance est douce. Il est en effet naturel de s’indigner quand on nous offense ou qu’on nous nuit d’une façon ou d’une autre. En cas d’injustice, notre sens innĂ© du bien et du mal rĂ©clame rĂ©paration. Mais comment ? Bien sĂ»r, il y a des offenses plus ou moins graves, allant de la gifle au vol, en passant par la bousculade, le manque d’égards, l’injure ou l’agression. Que ressentez-​vous quand vous subissez un tort, quel qu’il soit ? L’exclamation Il me le paiera ! ’ traduit assez bien la rĂ©action de nombre de nos contemporains. Aux États-Unis, il arrive que des collĂ©giens intentent des accusations mensongĂšres pour se venger de professeurs qui les ont disciplinĂ©s. Brenda Mitchell, prĂ©sidente du syndicat des enseignants Ă  La Nouvelle-OrlĂ©ans, dĂ©clare Ă  ce sujet “ Le rĂ©sultat, c’est que, une fois l’accusation portĂ©e, la rĂ©putation du professeur est ternie. ” MĂȘme quand la faussetĂ© d’une accusation est dĂ©montrĂ©e, le prĂ©judice peut subsister. Dans le monde du travail, de plus en plus de mĂ©contents cherchent Ă  se venger de leurs employeurs en sabotant ou en effaçant des donnĂ©es importantes sur le rĂ©seau informatique de l’entreprise. D’autres volent les secrets de la sociĂ©tĂ©, les vendent ou les divulguent. En plus du pillage de fichiers Ă©lectroniques, “ le vol classique demeure une arme de reprĂ©sailles courante chez les salariĂ©s ”, rapporte le New York Times. Pour parer Ă  de tels risques, beaucoup d’entreprises chargent un agent de sĂ©curitĂ© d’escorter tout employĂ© licenciĂ© jusqu’à son bureau, d’attendre qu’il rassemble ses affaires et de l’accompagner hors des lieux. Mais la forme de vengeance de loin la plus commune implique des gens de notre entourage nos amis, nos collĂšgues et notre famille. Une blessure due Ă  une parole dĂ©sagrĂ©able ou Ă  un acte irrĂ©flĂ©chi entraĂźne gĂ©nĂ©ralement une riposte. Quand un ami vous parle durement, rĂ©pondez-​vous sur le mĂȘme ton ? Quand un parent vous contrarie, ruminez-​vous votre vengeance ? Qu’il est facile d’agir ainsi quand l’offenseur est un proche ! L’absurditĂ© de la vengeance On use gĂ©nĂ©ralement de reprĂ©sailles pour soulager la douleur affective causĂ©e par une offense. La Bible raconte que, lorsque les fils du patriarche hĂ©breu Jacob ont appris que le CananĂ©en ShekĂšm avait violĂ© leur sƓur Dina, ils “ se sentirent offensĂ©s et entrĂšrent dans une grande colĂšre ”. GenĂšse 341-7. Pour venger leur sƓur, deux d’entre eux ont conspirĂ© contre ShekĂšm et sa maisonnĂ©e. Recourant Ă  une ruse, SimĂ©on et LĂ©vi sont entrĂ©s dans la ville cananĂ©enne et ont tuĂ© “ tous les mĂąles ”, dont ShekĂšm. — GenĂšse 3413-27. Le carnage a-​t-​il rĂ©glĂ© l’affaire ? Quand Jacob a su ce que ses fils avaient fait, il les a rĂ©primandĂ©s en ces termes “ Vous avez attirĂ© l’ostracisme sur moi en me rendant puant pour les habitants du pays [...] ; oui, ils se rĂ©uniront contre moi et m’attaqueront, et Ă  coup sĂ»r je serai anĂ©anti, moi et ma maison. ” GenĂšse 3430. Loin de rĂ©gler l’affaire, l’acte vengeur a eu l’effet inverse. Jacob et les siens devraient dĂ©sormais se mĂ©fier de contre-attaques de voisins furieux. Sans doute pour Ă©carter cette menace, Dieu a ordonnĂ© Ă  Jacob d’emmener sa famille Ă  BĂ©thel. — GenĂšse 351, 5. Les Ă©vĂ©nements entourant le viol de Dina soulignent une leçon importante. Une vengeance en appelle souvent une autre, et on est pris dans l’engrenage. Ainsi se vĂ©rifie le proverbe allemand “ Une vengeance ne reste pas longtemps invengĂ©e. ” L’engrenage de la douleur Mobiliser toute sa pensĂ©e et toute son Ă©nergie pour punir un offenseur est destructeur. On lit dans Le pardon comment faire la paix avec son passĂ© et aller de l’avant angl. “ La rage vous consume. Elle consume le temps et l’énergie de celui qui ressasse des souvenirs douloureux, qui maudit intĂ©rieurement ceux qui l’ont blessĂ© et qui mĂ©dite un projet de vengeance. ” La Bible l’évoque en termes Ă©loquents “ La jalousie est une pourriture pour les os. ” — Proverbes 1430. Effectivement, comment ĂȘtre heureux quand haine et sentiments destructeurs nous tenaillent ? Un commentateur a observĂ© “ Vous qui pensez que la vengeance est douce ’, regardez bien le visage de ceux dont elle gouverne l’existence depuis des annĂ©es. ” RĂ©flĂ©chissez Ă  ce qui se passe dans tant de rĂ©gions du globe oĂč les tensions ethniques et religieuses sont vives. Une tuerie en engendre frĂ©quemment une autre, ce qui ne fait que renforcer l’engrenage de la haine et de la mort. Lorsqu’une bombe a tuĂ© 18 jeunes dans un attentat terroriste, une femme s’est Ă©criĂ©e en pleurs “ Il faut qu’ils paient au centuple ! ” C’est ainsi que la violence augmente et que de plus en plus de gens sont entraĂźnĂ©s dans des conflits. “ ƒil pour Ɠil ” Pour justifier leur esprit revanchard, certains invoquent la Bible. “ Ne lit-​on pas Ɠil pour Ɠil, dent pour dent ’ ? ” argumentent-​ils LĂ©vitique 2420. Au premier abord, cette loi, la loi du talion, peut sembler encourager Ă  la vengeance. Mais elle servait en fait Ă  limiter les actes de vengeance insensĂ©s. Comment cela ? Quand un IsraĂ©lite agressait un compatriote et lui crevait un Ɠil, la Loi prĂ©voyait une sanction juste. Cependant, il n’appartenait pas Ă  la victime d’entreprendre une action punitive contre l’agresseur ou contre un membre de sa famille. La Loi exigeait qu’elle en rĂ©fĂšre aux autoritĂ©s Ă©tablies les juges. Savoir que l’auteur volontaire d’un acte criminel ou violent encourait le traitement mĂȘme qu’il avait infligĂ© Ă  sa victime Ă©tait fortement dissuasif. Mais ce n’est pas tout. Avant d’énoncer la loi qui nous intĂ©resse, JĂ©hovah Dieu avait dit par l’intermĂ©diaire de MoĂŻse Ă  la nation d’IsraĂ«l “ Tu ne dois pas haĂŻr ton frĂšre dans ton cƓur. [...] Tu ne dois pas te venger, ni garder rancune. ” LĂ©vitique 1917, 18. La loi du talion est donc Ă  considĂ©rer dans le contexte de l’alliance de la Loi toute entiĂšre, qui, selon JĂ©sus, se rĂ©sumait Ă  deux commandements “ Tu dois aimer JĂ©hovah ton Dieu de tout ton cƓur, et de toute ton Ăąme, et de toute ta pensĂ©e ”, et “ Tu dois aimer ton prochain comme toi-​mĂȘme. ” Matthieu 2237-40. DĂšs lors, comment le vrai chrĂ©tien victime d’une injustice devrait-​il rĂ©agir ? Poursuivons la paix Dans la Bible, JĂ©hovah est appelĂ© “ le Dieu de paix ” et ses adorateurs sont exhortĂ©s Ă  chercher la paix et Ă  la poursuivre ’. HĂ©breux 1320 ; 1 Pierre 311. Mais une telle ligne de conduite est-​elle vraiment efficace ? Pendant le ministĂšre terrestre de JĂ©sus, ses ennemis lui ont crachĂ© au visage, l’ont flagellĂ© et persĂ©cutĂ©, un proche l’a trahi et ses propres disciples l’ont abandonnĂ© Matthieu 2648-50 ; 2727-31. Comment a-​t-​il rĂ©agi ? “ Quand on l’insultait, il ne rendait pas l’insulte, a Ă©crit l’apĂŽtre Pierre. Quand il souffrait, il ne menaçait pas, mais il s’en remettait toujours Ă  celui qui juge avec justice. ” — 1 Pierre 223. “ Christ [...] a souffert pour vous, a expliquĂ© Pierre, vous laissant un modĂšle pour que vous suiviez fidĂšlement ses traces. ” 1 Pierre 221. Les chrĂ©tiens sont donc encouragĂ©s Ă  imiter JĂ©sus, notamment son comportement face aux outrages. À cet Ă©gard, lui-​mĂȘme a dĂ©clarĂ© dans son Sermon sur la montagne “ Continuez d’aimer vos ennemis et de prier pour ceux qui vous persĂ©cutent ; afin de vous montrer fils de votre PĂšre qui est dans les cieux. ” — Matthieu 544, 45. Comment celui qui imite l’amour de Christ rĂ©agit-​il Ă  un tort ou Ă  ce qu’il perçoit comme tel ? On lit dans Proverbes 1911 “ Oui, la perspicacitĂ© d’un homme retarde sa colĂšre, et sa beautĂ© est de passer sur la transgression. ” Ce conseil est Ă©galement Ă  prendre Ă  cƓur “ Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais continue Ă  vaincre le mal par le bien. ” Romains 1221. Quel contraste avec la mentalitĂ© revancharde si courante aujourd’hui ! L’amour chrĂ©tien authentique aide Ă  Ă©teindre le dĂ©sir de vengeance et Ă  “ passer sur la transgression ”, car il “ ne tient pas compte du mal subi ”. — 1 Corinthiens 135. Cela signifie-​t-​il que, si nous sommes victimes d’un dĂ©lit ou menacĂ©s, nous devons nous laisser faire docilement ? Pas du tout ! Lorsque Paul a dit de “ continue[r] Ă  vaincre le mal par le bien ”, il ne sous-entendait pas que le chrĂ©tien devait se poser en martyr. Au contraire, lorsqu’on nous attaque, nous avons parfaitement le droit de nous dĂ©fendre. En cas d’atteinte Ă  votre personne ou Ă  vos biens, vous dĂ©ciderez peut-ĂȘtre d’appeler la police. Si l’incident se produit Ă  l’école ou sur votre lieu de travail, il existe des autoritĂ©s Ă  qui s’adresser. — Romains 133, 4. NĂ©anmoins, souvenons-​nous que dans ce systĂšme de choses la vĂ©ritable justice peut ĂȘtre insaisissable. En fait, beaucoup ont passĂ© toute leur vie Ă  la chercher, mais leurs attentes déçues, ils sont rongĂ©s par l’amertume et le ressentiment. Rien ne rĂ©jouirait plus Satan que de voir les humains dĂ©chirĂ©s par la vengeance et la haine 1 Jean 37, 8. Il est autrement prĂ©fĂ©rable de garder Ă  l’esprit ce texte biblique “ Ne vous vengez pas vous-​mĂȘmes, bien-aimĂ©s, mais donnez du champ Ă  la colĂšre ; car il est Ă©crit À moi la vengeance ; c’est moi qui paierai de retour, dit JĂ©hovah. ’ ” Romains 1219. En nous en remettant Ă  JĂ©hovah, nous nous libĂ©rons de beaucoup de douleur, de rage et de violence. — Proverbes 33-6. [Entrefilet, page 22] “ Tu dois aimer JĂ©hovah ton Dieu de tout ton cƓur, et de toute ton Ăąme, et de toute ta pensĂ©e ” et “ tu dois aimer ton prochain comme toi-​mĂȘme ”. [Illustrations, page 23] L’amour “ ne tient pas compte du mal subi ”. — 1 Corinthiens 135.
Celivre, appuyĂ© par de nombreux versets bibliques, est riche en informations fournies par des professionnels. Les situations vĂ©cues sont dĂ©crites sans voyeurisme et les enquĂȘtes criminelles internationales sont menĂ©es d’une maniĂšre professionnelle. Cet ouvrage poussera le lecteur Ă  aimer son prochain et Ă  rĂ©agir face Ă  l
Qui aurait cru ce que nous avons entendu ? A qui la puissance du Seigneur a-t-elle Ă©tĂ© ainsi rĂ©vĂ©lĂ©e ? Devant Dieu, le serviteur a poussĂ© comme une plante chĂ©tive, enracinĂ©e dans une terre aride. Il n'Ă©tait ni beau ni brillant pour attirer nos regards, son extĂ©rieur n'avait rien pour nous plaire. Il Ă©tait mĂ©prisĂ©, abandonnĂ© de tous, homme de douleurs, familier de la souffrance, semblable au lĂ©preux dont on se dĂ©tourne ; et nous l'avons mĂ©prisĂ©, comptĂ© pour rien. Pourtant, c'Ă©taient nos souffrances qu'il portait, nos douleurs dont il Ă©tait chargĂ©. Et nous, nous pensions qu'il Ă©tait chĂątiĂ©, frappĂ© par Dieu, humiliĂ©. Or, c'est Ă  cause de nos fautes qu'il a Ă©tĂ© transpercĂ©, c’est par nos pĂ©chĂ©s qu'il a Ă©tĂ© broyĂ©. Le chĂątiment qui nous obtient la paix est tombĂ© sur lui, et c'est par ses blessures que nous sommes guĂ©ris. Nous Ă©tions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes Ă  nous tous. MaltraitĂ©, il s'humilie, il n'ouvre pas la bouche comme un agneau conduit Ă  l'abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n'ouvre pas la bouche. ArrĂȘtĂ©, puis jugĂ©, il a Ă©tĂ© supprimĂ©. Qui donc s'est souciĂ© de son destin ? Il a Ă©tĂ© retranchĂ© de la terre des vivants, frappĂ© Ă  cause des pĂ©chĂ©s de son peuple. On l'a enterrĂ© avec les mĂ©crĂ©ants, son tombeau est avec ceux des enrichis ; et pourtant il n'a jamais commis l'injustice, ni profĂ©rĂ© le mensonge. BroyĂ© par la souffrance, il a plu au Seigneur. Mais, s'il fait de sa vie un sacrifice d'expiation, il verra sa descendance, il prolongera ses jours par lui s'accomplira la volontĂ© du Seigneur. A cause de ses souffrances, il verra la lumiĂšre, il sera comblĂ©. Parce qu'il a connu la souffrance, le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs pĂ©chĂ©s. C'est pourquoi je lui donnerai la multitude en partage, les puissants seront la part qu'il recevra, car il s'est dĂ©pouillĂ© lui-mĂȘme jusqu'Ă  la mort, il a Ă©tĂ© comptĂ© avec les pĂ©cheurs, alors qu'il portait le pĂ©chĂ© des multitudes et qu'il intercĂ©dait pour les pĂ©cheurs.
Commentréagir face à une panne sexuelle ? étant essentielle dans un couple, elle n'est pas à mettre de cÎté sur le plan sexuel, bien au contraire. Aug 22, 2009 - La panne sexuelle et l'impuissance tourmentent l'homme depuis toujours. Le dieu Priape, affublé d'un phallus toujours en érection , nous le connaissons : le . comment le pénis fonctionne sur un mode
TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article Le racisme est trĂšs prĂ©gnant dans notre sociĂ©tĂ© et il n'est pas rare de dĂ©couvrir un fait divers traitant de rĂ©voltes urbaines ou mĂȘme de bavures policiĂšres attribuĂ©es au racisme. Qu'est-ce que le racisme et que pouvons-nous faire pour lutter contre cela ? En apprendre plus sur le racisme et ses effets vous permettra par exemple de savoir comment rĂ©agir lorsque vous serez tĂ©moin d'une discrimination ou lorsque vous entendrez parler des races ou de racisme dans les mĂ©dias. 1 Comprenez que vous ne rĂ©agissez pas de façon trop virulente. Comme pour le harcĂšlement, les discriminations liĂ©es au racisme, souvent brĂšves et non volontaires et que l'on considĂšre comme des microagressions doivent ĂȘtre prises trĂšs sĂ©rieusement mĂȘme si elles ne semblent pas ĂȘtre si graves que cela pour d'autres personnes [1] . Des Ă©tudes ont dĂ©montrĂ© que les personnes de couleur Ă©taient victimes de microagressions tous les jours, mais les agresseurs nient le plus souvent avoir mal agi ou de façon raciste [2] . Les victimes peuvent ainsi penser avoir imaginĂ© l'agression ou craindre que l'on renie leur expĂ©rience face au racisme si elles s'expriment Ă  ce sujet. 2 Éloignez-vous. Si vous ĂȘtes victime d'une microagression ou face Ă  une personne ouvertement raciste, pensez avant toute chose Ă  votre propre bienĂȘtre et prenez la dĂ©cision de partir. Rien ne vous oblige Ă  parler Ă  cette personne. Vous n'avez pas Ă  faire changer cette personne d'avis. Ce type de conversation est Ă©puisant et souvent trĂšs Ă©nervant. Cela en vaut rarement la peine et vous pouvez prendre la dĂ©cision de simplement vous Ă©loigner de cette personne. Prenez votre dĂ©cision en toute connaissance de cause [3] . 3 Pointez les paroles ou comportements de l'agresseur. Concentrez-vous sur ses actes ou paroles racistes et les raisons pour lesquelles ces derniers sont problĂ©matiques plutĂŽt que de l'accuser simplement de l'ĂȘtre [4] . PlutĂŽt que d'accuser la personne de vous avoir blessĂ©, vous pouvez expliquer Ă  votre interlocuteur que ses paroles sont blessantes par exemple pour une personne issue de l'immigration. En essayant d'expliquer pourquoi ces paroles vous ont blessĂ© plutĂŽt que d'accuser votre interlocuteur de racisme, vous redirigez l'attention sur son comportement et non sur sa personne. 4 Soyez direct avec vos pairs. Rien ne vous oblige Ă  accepter ou souffrir de racisme pour Ă©viter les conflits avec vos pairs. Le racisme est un comportement inacceptable quel que soit le contexte et vous avez parfaitement le droit de vous exprimer Ă  ce sujet. Si quelqu'un se comporte de façon raciste, pointez le problĂšme. Choisissez la bonne approche pour le faire, car il est possible que cette personne soit sur la dĂ©fensive, donc usez de tact afin qu'elle soit plus rĂ©ceptive Ă  votre remarque. 5 Adressez un commentaire ou un comportement raciste au sein d'un groupe. Lorsqu'une personne au sein d'un groupe se comporte de façon raciste, votre rĂ©action peut ĂȘtre plus ou moins efficace en fonction de l'approche que vous allez adopter. Vous pouvez choisir d'adresser ce problĂšme au sein du groupe ou non. Prenez votre dĂ©cision en fonction des relations que vous souhaitez conserver avec la personne dans le cas oĂč son comportement serait simplement maladroit. Lorsque vous faites une remarque en public ou devant d'autres personnes plutĂŽt que de le faire en privĂ© avec la personne en question, vous montrez clairement au groupe que vous n'acceptez pas les comportements racistes. Mais la personne visĂ©e peut ĂȘtre sur la dĂ©fensive, gĂȘnĂ©e que vous lui ayez fait cette remarque devant d'autres personnes. Si ce comportement n'Ă©tait pas intentionnel et que vous ne souhaitez pas blesser cette personne, vous pouvez dĂ©cider de maintenir la relation que vous entretenez avec cette personne en en parlant plus tard et en privĂ©. Cette approche a cependant de nombreux inconvĂ©nients. Le problĂšme est en effet qu'il est possible qu'elle ne se souvienne plus de ses paroles exactes ou du contexte et que vous laissiez penser Ă  vos amis que vous acceptez les comportements racistes. 6 Essayez diffĂ©rentes approches lorsque vous ĂȘtes confrontĂ© Ă  un comportement ou des paroles ouvertement racistes. Il existe diffĂ©rentes façons de rĂ©pondre Ă  un comportement offensant. Les connaitre vous permettra de dĂ©finir celle correspondant le mieux Ă  votre personnalitĂ© et Ă  celle de votre agresseur. Vous pouvez par exemple expliquer que ce type de comportement vous blesse. Exprimez vos sentiments de façon personnelle afin que l'agresseur se sente moins atteint et puisse rĂ©flĂ©chir Ă  son comportement sans que la faute ne lui soit complĂštement imputĂ©e [5] . Cependant, cette tactique n'est pas toujours la plus efficace sur le long terme. Vous pouvez aussi expliquer que la personne ne doit pas dire cela, car il risque de blesser autrui en particulier des personnes d'une certaine race afin qu'il puisse changer de comportement en rĂ©alisant ses consĂ©quences. 7 Apprenez Ă  rĂ©agir au racisme d'un supĂ©rieur. Si un professeur ou votre patron vous traite diffĂ©remment en raison de votre race ou fait des commentaires dĂ©sobligeants, il peut ĂȘtre difficile de savoir comment rĂ©agir, car cette personne est dans une position de force et a une influence sur vos notes ou votre salaire. Si vous pensez qu'il s'agit d'un comportement qui n'est pas intentionnel ou tout simplement le rĂ©sultat d'une forme de maladresse et que vous avez de bonnes relations de travail avec cette personne, vous pouvez en parler ensemble. Il est possible qu'il ne se rende pas compte de la portĂ©e de son comportement. Par exemple, un professeur qui vous demande systĂ©matiquement de donner votre opinion en tant que personne noire peut ne pas rĂ©aliser que cela est blessant et que toutes les personnes noires ne pensent pas la mĂȘme chose. Si vous en parlez avec la personne, faites-le en privĂ© quand elle aura du temps Ă  vous consacrer. Parlez-leur de vos sentiments de façon claire, directe et posĂ©e. Expliquez que son comportement vous blesse, que vous vous sentez directement visĂ© par certaines de ses paroles ou de ses actes et que vous espĂ©rez que cela ne se reproduise plus [6] . Si vous pensez que ce comportement est intentionnellement malveillant et que vous craignez d'en discuter avec lui par peur des reprĂ©sailles sur votre relation ou vos conditions de travail, vous devez en parler Ă  son supĂ©rieur. Il peut s'agir du principal dans votre lycĂ©e ou du responsable des ressources humaines de votre entreprise. Assurez-vous de bien avoir documentĂ© vos griefs [7] . PrĂ©voyez un rendez-vous en privĂ© afin d'expliquer de quoi il s'agit y compris la frĂ©quence et des citations tirĂ©es des incidents que vous dĂ©noncez et les raisons pour lesquelles cela n'est pas acceptable. 8 Connaissez vos droits. Si vous ĂȘtes victime de racisme au travail ou en public, vous avez des recours Ă  votre disposition. Les lois françaises vous protĂšgent par exemple contre les discriminations raciales [8] . Contactez un avocat spĂ©cialisĂ© dans le droit civil ou le droit du travail si le racisme dont vous ĂȘtes victime vous prive de logement, travail, de votre sĂ©curitĂ© ou de vos libertĂ©s individuelles [9] . Vous devrez parfois suivre une procĂ©dure trĂšs prĂ©cise pour dĂ©noncer ces actes de racismes et un avocat pourra donc vous accompagner dans vos dĂ©marches et vous conseiller sur la marche Ă  suivre. Si vous souhaitez porter plainte, mais que vous ne pouvez pas payer un avocat, il existe de nombreuses organisations qui peuvent vous soutenir dans votre dĂ©marche notamment celles spĂ©cialisĂ©es dans les droits de l'Homme. Renseignez-vous afin de trouver le soutien dont vous avez besoin pour dĂ©noncer le racisme dont vous ĂȘtes la victime. 9 Essayez de faire la diffĂ©rence entre une personne et un acte raciste. Les personnes racistes sont pleines de prĂ©jugĂ©s et ne changeront que rarement mĂȘme si vous les mettez face Ă  leurs actions. Les comportements racistes, cependant, sont parfois non intentionnels et dĂ©coulent d'une culture latente du racisme au sein de notre sociĂ©tĂ©. Si la personne est raciste, il est souvent inutile de chercher Ă  lui faire changer d'avis ou Ă  dĂ©noncer ses actes comme Ă©tant racistes. Vos efforts seront souvent vains et une perte de temps et d'Ă©nergie. Elle vous accusera certainement d'ĂȘtre paranoĂŻaque ou de chercher Ă  tirer parti de vos origines. Il est en effet rare qu'une personne raciste change de comportement uniquement parce que cela peut vous blesser. Et il peut ĂȘtre dangereux pour votre sĂ©curitĂ© personnelle de vous confronter Ă  ces personnes. Cependant, s'il s'agit d'un commentaire inhabituel et que vous n'avez en dehors de cela aucune raison de douter de la bontĂ© de la personne en question, vous pouvez essayer de montrer Ă  cette personne en quoi ses paroles peuvent ĂȘtre blessantes. Les gens sont parfois inconscients de leurs actes racistes et des effets qu'ils peuvent avoir. Vous pouvez dĂ©cider de prendre la peine de faire changer ces personnes ainsi que les lois racistes ou non. Rien ne vous oblige Ă  les Ă©duquer sur ce sujet uniquement parce que vous faites partie d'une minoritĂ© [10] . 10 Prenez avant tout soin de vous. Être rĂ©guliĂšrement la victime de racisme peut ĂȘtre traumatisant pour ses victimes. Sachez vous entourer de personne en qui vous pouvez avoir confiance et sur lesquelles vous pouvez vous reposer afin d'ĂȘtre plus rĂ©silient quand vous devrez faire face Ă  une personne raciste Ă  l'avenir. Le stress dĂ©coulant du racisme peut affecter votre vie et votre santĂ© physique et mentale [11] , vos performances scolaires [12] , mais aussi vous exposer Ă  des maladies plus graves [13] . Vous pouvez rejoindre des organisations, des partis politiques ou autres regroupements raciaux afin de rencontrer des personnes rencontrant les mĂȘmes obstacles. Vous pouvez Ă©galement en parler avec les membres de votre famille et vous reposer sur eux aprĂšs un Ă©pisode traumatisant [14] . Des Ă©tudes ont dĂ©montrĂ© que pouvoir partager sur ces expĂ©riences nĂ©gatives avec des personnes qui vous comprennent permet de soulager le stress qui en dĂ©coule. 1 Exprimez-vous lorsque vous entendez une moquerie ou insulte raciste. Nous avons malheureusement le rĂ©flexe d'ignorer un commentaire raciste, car nous nous sentons gĂȘnĂ©s par cette situation ou que nous ne savons tout simplement comment rĂ©agir ou quoi dire. Le fait de prĂ©parer une rĂ©ponse vous donnera de l'assurance nĂ©cessaire et vous permettra de savoir comment rĂ©agir lorsque cela se produira. Vous pouvez adopter diffĂ©rentes stratĂ©gies en fonction de votre personnalitĂ©, de votre relation avec la personne et de la situation. Vous pouvez vous opposer Ă  ce type de commentaire. Si vous n'avez pas le temps d'expliquer en quoi ces paroles peuvent ĂȘtre blessantes car vous ĂȘtes en plein cours ou que vous courrez aprĂšs votre bus, vous pouvez seulement exprimer le fait que vous n'acceptez pas ce comportement raciste. Vous vous sentirez ainsi mieux, sachant que vous n'avez pas laissĂ© passer un acte raciste et que vous vous ĂȘtes battu pour ce que vous pensez ĂȘtre juste. Vous pouvez par exemple dire Ouah, c'Ă©tait vraiment raciste. Pourquoi as-tu dit cela ? » Cela permettra d'engager la conversation et de faire rĂ©flĂ©chir la personne sur sa lĂ©gitimitĂ© Ă  parler ou agir de la sorte. S'il s'agissait d'une blague, vous pouvez lui expliquer trĂšs sĂ©rieusement que cela n'a rien d'amusant. En forçant votre interlocuteur Ă  expliquer le sens de sa plaisanterie, elle comprendra alors les consĂ©quences de ses paroles et si cela n'est pas le cas, vous pourrez lui expliquer qu'il s'agissait d'un commentaire raciste. AprĂšs qu'elle vous ait expliquĂ© le sens de ses paroles, et si elle pense toujours que cela Ă©tait amusant, dites-lui que sa remarque Ă©tait en rĂ©alitĂ© extrĂȘmement raciste. 2 Faites face au racisme au sein de votre famille. Parfois, les personnes les plus blessantes que nous pouvons rencontrer font partie de notre propre famille, comme votre grand-pĂšre ou votre mĂšre. Si un membre de votre famille fait un commentaire raciste ou discrimine directement une personne en raison de son origine en vous interdisant par exemple de sortir avec une personne de couleur ou d'inviter un ami issu de l'immigration Ă  venir dĂ©jeuner chez vous, il peut ĂȘtre difficile de rĂ©agir correctement, car cette personne est aussi quelqu'un que vous respectez, que vous aimez, mais aussi Ă  laquelle vous devez obĂ©ir comme vos parents si vous vivez toujours chez eux par exemple. Restez calme, mais exprimez-vous. Les liens familiaux reposent sur l'amour et la confiance et vous devez donc pouvoir expliquer aux membres de votre famille pourquoi certaines remarques sont blessantes. Expliquez calmement que vous n'avez pas apprĂ©ciĂ© leur commentaire et que cela vous a Ă©nervĂ©. Évitez de crier. Vous pouvez Ă©galement initier une conversation sur le sujet et leur expliquer pourquoi cette attitude vous pose problĂšme ou leur demander de vous expliquer leur point de vue. En discuter directement avec les membres de votre famille vous permettra parfois de leur faire reconsidĂ©rer leurs actes et paroles. Soyez conscient que le problĂšme peut cependant s'aggraver. Par exemple, votre oncle qui aime faire des blagues racistes peut dĂ©cider d'en faire plus rĂ©guliĂšrement, car il sait que cela vous Ă©nerve. Si vos parents vous empĂȘchent d'ĂȘtre ami avec des personnes de couleur, vous devez faire un choix. Respecter leur dĂ©cision, car vous vivez chez eux ou leur dĂ©sobĂ©ir. Mais cela peut avoir des consĂ©quences s'ils le dĂ©couvrent et vous devez donc en ĂȘtre conscient lorsque vous prendrez votre dĂ©cision. Parfois, vous ne pourrez rien faire pour les faire changer d'avis ni faire en sorte que cesse ce comportement raciste. Vous pouvez Ă©viter ces personnes autant que possible ou leur dire votre opinion sur ce comportement raciste, mais cela ne changera malheureusement rien. Essayez de tirer des enseignements positifs de cette situation et faites de votre mieux pour ne pas reproduire ces pensĂ©es racistes. 3 Soyez un alliĂ©. Si vous ĂȘtes contre le racisme, mais ne faites pas partie d'une minoritĂ©, vous pouvez cependant agir lorsque vous ĂȘtes tĂ©moin d'actes ou de paroles racistes. Apprenez Ă  reconnaitre les actes racistes et utilisez votre position privilĂ©giĂ©e pour les combattre sous toutes leurs formes [15] . Évoquez ce sujet dans des endroits surs. Le racisme est un sujet Ă©pineux et les minoritĂ©s ne sont parfois pas Ă  l'aise pour en parler avec des personnes ne faisant pas partie de leur communautĂ©, car on apprend Ă  ces derniĂšres Ă  ne pas parler ou faire Ă©tat des diffĂ©rences raciales. Vous ne saurez pas toujours dĂ©tecter une personne ou un acte raciste ni comment rĂ©agir, car vous n'avez jamais Ă©tĂ© victime de racisme. Trouvez donc des alliĂ©s pour vous opposer au racisme et Ă©voquer des scĂ©narios tirĂ©s de votre vie quotidienne et au cours desquels un acte raciste peut se produire [16] . 1 Rencontrez des personnes de tous horizons et qui sont diffĂ©rentes de vous. Il est parfois difficile de rencontrer des personnes d'origines diffĂ©rentes et il est Ă©galement naturel de s'entourer de personnes qui nous ressemblent et sont donc de la mĂȘme race que la vĂŽtre. Faites l'effort de dĂ©couvrir le monde et les personnes qui le peuplent. Vous aurez ainsi une meilleure comprĂ©hension des autres et vous pourrez en faire profiter votre famille et vos amis qui n'ont pas forcĂ©ment cette chance. Ils verront ainsi qu'il est parfaitement normal et mĂȘme bĂ©nĂ©fique d'avoir des amis de races diffĂ©rentes. Participez Ă  des Ă©vĂšnements multiculturels au sein de votre communautĂ©. Vous pouvez Ă©galement faire des recherches en bibliothĂšque afin d'en apprendre plus sur d'autres cultures. Rejoignez un groupe, une paroisse ou une Ă©quipe de sport afin de rencontrer de nouvelles personnes. 2 Parlez de la race. Ce sujet est devenu tabou et beaucoup ont appris depuis l'enfance qu'il Ă©tait malpoli ou inappropriĂ© d'en parler. Cependant, la volontĂ© de dĂ©battre, d'en savoir plus et de comprendre les autres permet d'accroitre notre tolĂ©rance. Des Ă©tudes ont en effet montrĂ© que parler de races permettait de mieux comprendre les mĂ©canismes du racisme et Ă  se montrer plus tolĂ©rant [17] . Prenez donc l'initiative de lancer une conversation sur ce sujet. Si vous ĂȘtes parent, parlez-en avec vos enfants. Ne cherchez pas Ă  les faire taire si vos enfants vous parlent de personnes de races ou de couleurs diffĂ©rentes, car il est normal que vos enfants remarquent les diffĂ©rences entre les personnes. Apprenez-leur que ces diffĂ©rences sont une bonne chose. Dites par exemple La nature est bien faite, Jacques a une peau plus brune et toi la peau claire. C'est formidable d'ĂȘtre tous diffĂ©rents les uns des autres ! » Lorsque vos enfants seront assez grands pour comprendre, parlez-leur du racisme. Si vous faites partie d'une minoritĂ©, vous pouvez les prĂ©parer Ă  se confronter au racisme et renforcer leur confiance en eux afin qu'ils sachent comment rĂ©agir s'ils sont un jour victimes de racisme. Cependant, mĂȘme si vous ne faites pas partie d'une minoritĂ©, il est important d'en discuter avec vos enfants. Expliquez-leur les racines du racisme dans votre communautĂ©, votre pays, pourquoi certaines personnes sont racistes en raison de leurs prĂ©jugĂ©s, de leurs croyances ou de clichĂ©s et en quoi cela n'est pas acceptable. 3 Contribuez. Si vous pouvez faire une donation ou vous engager au sein d'une organisation luttant contre le racisme, faites-le. Voici quelques exemples d'organisations françaises que vous pouvez aider ou rejoindre. SOS racisme La ligue des droits de l'Homme Le mouvement contre le Racisme et pour l'AmitiĂ© entre les Peuples MRAP 1 Faites la diffĂ©rence entre le racisme, la bigoterie et l'ignorance. Il est facile de les confondre dans les mĂ©dias ou nos conversations quotidiennes, mais il est cependant important de les diffĂ©rencier. Cela vous permettra de mieux vous exprimer en public, car nous avons souvent tendance Ă  mĂ©connaitre le sens des mots que nous utilisons dans nos conversations. Le racisme consiste Ă  opprimer un groupe de personnes en raison de leur race, couleur de peau ou ethnie. En gĂ©nĂ©ral, le racisme repose sur des lois, des politiques publiques, un systĂšme et des normes culturelles en faveur d'un groupe et Ă  l'encontre d'une minoritĂ© raciale ou ethnique. La bigoterie, quant Ă  elle, fait rĂ©fĂ©rence Ă  une haine. Elle consiste Ă  haĂŻr un groupe de personnes pour ce qu’elles sont ou penser leur ĂȘtre supĂ©rieur. Elle ne se limite pas uniquement Ă  la race. Au-delĂ  de la race, la bigoterie peut se manifester Ă  l'encontre d'un groupe religieux, d'un genre, d'une orientation sexuelle, d'une race ou d'un handicap [18] . Le gĂ©nocide des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale Ă©tait par exemple motivĂ© par la bigoterie, ce qui est Ă©galement le cas des crimes haineux contemporains. Les prĂ©jugĂ©s que l'on peut littĂ©ralement traduire par le fait de juger avant de connaitre consistent Ă  penser connaitre une personne en raison de son affiliation Ă  un groupe. Bien que ce terme ait une connotation nĂ©gative, cela n'est pas toujours le cas et certains prĂ©jugĂ©s sont positifs comme considĂ©rer que les Asiatiques sont bons en mathĂ©matiques, par exemple. Les prĂ©jugĂ©s peuvent aussi ĂȘtre accolĂ©s Ă  une religion, un genre ou un handicap tout comme nous venons de voir que la bigoterie ne se limitait pas uniquement Ă  l'appartenance Ă  une race. 2 Comprenez leurs liens avec le racisme. Parfois, un systĂšme politique ou des lois racistes peuvent ĂȘtre Ă©videntes, tout du moins avec une certaine forme de recul historique comme la traite des esclaves qui Ă©tait Ă  l'Ă©poque justifiĂ©e par des normes politiques et religieuses et conçue comme naturelle et acceptable. Cependant, le racisme est parfois plus latent c'est le cas par exemple de la discrimination positive qui se traduit aux États-Unis par l'obligation d'engager un certain quota de personnes issues de diffĂ©rents groupes dĂ©mographiques qui pour certaines personnes est une forme de racisme alors que d'autres pensent qu'il s'agit au contraire d'un outil efficace pour lutter contre le racisme. Le racisme repose sur une relation de pouvoir et de supĂ©rioritĂ©. Ainsi, le racisme inversĂ© d'une minoritĂ© pour le groupe dominant ou majoritaire en raison de sa race n'est en rĂ©alitĂ© qu'une forme de bigoterie ou de prĂ©jugĂ© et non du racisme Ă  proprement parler [19] . Il est important que vous soyez conscient qu'il est possible par exemple d'entretenir une forme de racisme sans ĂȘtre bigot, car le racisme est un systĂšme d'oppression global qui parfois nous dĂ©passe. 3 Comprenez les racines du racisme dans votre pays et Ă  travers le monde. Les grandes civilisations se sont malheureusement toutes confrontĂ©es au racisme au cours de leur histoire. En effet, la race a toujours Ă©tĂ© un vecteur de diffĂ©renciation entre le groupe au pouvoir et les minoritĂ©s opprimĂ©es. C'est donc le premier facteur utilisĂ© pour tracer une frontiĂšre entre les personnes dĂ©tenant leu pouvoir, et celles qui en sont dĂ©pourvues. Par exemple, le racisme aux États-Unis remonte Ă  la conquĂȘte des AmĂ©ricains natifs ou Indiens par les colons europĂ©ens. Ces derniers possĂ©daient plus de pouvoir, sous la forme d'armes et la propagation de maladies et l'ont utilisĂ© pour dĂ©cimer une population entiĂšre. En Europe, la pĂ©riode victorienne a vu l'instauration d'une pensĂ©e ouvertement raciste Ă  travers l'apogĂ©e du darwinisme et ses dĂ©couvertes prĂ©tendument scientifiques sur la diffĂ©rence entre les races dont la thĂ©orie de l'Ă©volution stipulait que la race blanche Ă©tait plus Ă©voluĂ©e que les autres [20] . 4Comprenez les liens entre le racisme et les systĂšmes de pouvoir. Bien que de nombreux systĂšmes oppressifs, comme l'esclavage, aient Ă©tĂ© abolis, le racisme Ă  travers des actes, des attitudes, mais aussi certaines lois est toujours prĂ©gnant dans de nombreux pays. 5 Sachez reconnaitre les consĂ©quences du racisme. Il s'agit d'un systĂšme qui peut affecter les mĂ©dias, la politique, le systĂšme Ă©ducatif et mĂȘme la religion. Remarquez les stĂ©rĂ©otypes sur les races ou ethnies Ă  la tĂ©lĂ©vision, dans les livres, les films, etc. La rĂ©cente popularitĂ© des jeux vidĂ©os a entrainĂ© la diffusion bien plus importante de prĂ©jugĂ©s racistes. Contactez les producteurs de ces contenus et expliquez-leur votre point de vue. Refusez de prendre part ou de soutenir, directement ou indirectement, ce systĂšme. 6 Comprenez que le racisme n'est pas toujours visible. Dans la vie de tous les jours, les microagressions sont plus discrĂštes ne s'apparentant que rarement Ă  une agression ouverte, mais tout aussi blessantes. Comme leur nom le suggĂšre, elles seront moins faciles Ă  dĂ©tecter, mais ont un impact trĂšs fort sur ses victimes qui seront plus Ă  mĂȘme de les reconnaitre [21] . Il peut s'agir d'actes anodins comme le fait de changer de trottoir ou de place dans le train pour Ă©viter une personne de couleur ou demander Ă  une femme africaine si ses cheveux sont bien les siens, etc. Les microagressions, Ă  l'inverse des agressions haineuses, sont souvent non intentionnelles. Il est donc d'autant plus difficile de prouver qu'elles sont liĂ©es Ă  une forme de racisme et les agresseurs considĂšrent souvent qu'il s'agit d'une forme de paranoĂŻa de la part de la victime qui se sert de son origine pour dĂ©noncer certains actes. Conseils Vous pouvez dĂ©poser une plainte si vous ĂȘtes victime de racisme depuis une longue pĂ©riode. Il est possible que vous ayez eu un comportement raciste sans le savoir. Vous pouvez par exemple consulter cet article afin de savoir comment Ă©viter tout comportement raciste. Avertissements Bien que s'opposer au racisme soit un acte noble en soi, cela peut Ă©galement ĂȘtre dangereux. Comprenez qu'il existe une part de risque lorsque vous dĂ©noncez le racisme, d'autant plus si la personne est motivĂ©e par sa propre bigoterie et non uniquement son ignorance. À propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 19 160 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ?

Etle 3 e mythe est ce rĂ©cit de CaĂŻn face au sentiment d’injustice et d’humiliation. Parce qu’aprĂšs avoir dit dans le 1 er mythe l’immense Ă©lĂ©vation de l’humain, créé Ă  l’image mĂȘme de Dieu, les deux mythes suivants disent ce qui peuvent tuer l’homme. Dans le 2 Ăšme mythe, l’homme se place plus haut qu’il n’est en

> Entretien avec Mathieu Beys, juriste Âč. Propos recueillis par Julien NĂšve. Pour l’auteur de l’indispensable Mes droits face Ă  la police » il convient de ne pas rester bras ballants face aux descentes de police dans les Ă©coles. Aussi, Mathieu Beys dĂ©fend la nĂ©cessitĂ© pour l’école de renforcer les connaissances juridiques des jeunes tant sur leurs devoirs que sur leurs droits afin de pouvoir rĂ©agir correctement en cas d’opĂ©ration policiĂšre menĂ©e au sein de leur Ă©tablissement. Ne pas rĂ©agir revient au mieux Ă  banaliser ce genre d’interventions et au pire Ă  les valoriser aux yeux des parents. Vous dĂ©fendez l’idĂ©e qu’il est possible de rĂ©agir face aux opĂ©rations policiĂšres menĂ©es dans les Ă©colesÂČ. Oui et c’est trĂšs important de le dire! RĂ©agir c’est en premier lieu demander des comptes aux directions sur les raisons qui les ont poussĂ©es Ă  faire appel Ă  la police, mais aussi demander aux forces de polices de s’expliquer sur les raisons qui les ont motivĂ©es Ă  intervenir. La police a en effet l’obligation de tout mettre en Ɠuvre pour limiter aussi bien l’usage de la force que l’ingĂ©rence dans la vie privĂ©e des personnes. En second lieu, demandons-nous si, dans la maniĂšre dont l’opĂ©ration s’est dĂ©roulĂ©e, on a bien tenu compte de l’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur du jeune, cette grosse tarte Ă  la crĂšme qui occupe nombre de col- loques mais qu’il faudrait peut-ĂȘtre penser Ă  appliquer sur le terrain. Il est impĂ©ratif que les policiers, en tant qu’acteurs de terrain, en tiennent compte dans la prĂ©paration de l’intervention comme dans son dĂ©roulement, avec ou sans chiens renifleurs. Rappelons enfin que le dialogue est Ă©galement une maniĂšre de rĂ©agir et qu’il revient aux professeurs, Ă©ducateurs, surveillants et membres du PMS d’engager le dia- logue avec la police au cours de l’opĂ©ration, mais aussi Ă  postĂ©riori par le biais d’un courrier au commissariat pour demander quel est le bilan de l’opĂ©ration et quelle Ă©tait la raison spĂ©cifique de la fouille des Ă©lĂšves, puisqu’il est nĂ©cessaire d’avoir des indices prĂ©alables Ă  la fouille pour justifier sa lĂ©galitĂ©. Le fait qu’un chien policier s’arrĂȘte sur un Ă©lĂšve constitue-t-il une raison suffisante pour entreprendre une fouille plus approfondie ? La loi manque malheureusement de prĂ©cision Ă  ce sujet. Alors qu’en gĂ©nĂ©ral la police soutient que c’est une raison suffisante, on pourrait considĂ©rer que se faire renifler par un chien constitue dĂ©jĂ  une forme de fouille. Partant, l’intervention du chien en elle- mĂȘme nĂ©cessite un indice prĂ©alable pour ĂȘtre lĂ©gitimĂ©e. À ma connaissance, cette question n’a pas Ă©tĂ© tranchĂ©e par les tribunaux. Ceci dit, mĂȘme s’il s’avĂšre que la fouille Ă©tait justifiĂ©e, il est Ă  mon avis sain de systĂ©matiquement demander les raisons spĂ©cifiques de la fouille de maniĂšre Ă  Ă©viter que ce genre d’intervention policiĂšre mobilisant une armada que l’on verrait plutĂŽt destinĂ©e Ă  la capture de gros trafiquants puisse ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme quelque chose de normal. Quelle que soit la raison d’une intervention de police, elle dĂ©bouche gĂ©nĂ©ralement sur une sanction, voire un renvoi pour les jeunes attrapĂ©s avec du cannabis. Peut-on introduire un recours sur base d’une Ă©ventuelle irrĂ©gularitĂ© de procĂ©dure ? Dans une procĂ©dure pĂ©nale, qu’il s’agisse d’une condamnation judiciaire ou d’une mesure administrative, il existe une forme de jurisprudence, trĂšs contestable par ailleurs, selon laquelle les irrĂ©gularitĂ©s sont couvertes, sauf si la loi elle-mĂȘme ne prĂ©voit pas la nullitĂ© de la procĂ©dure, si la preuve n’est pas fiable Ă  cause de l’irrĂ©gularitĂ© ou s’il y a une atteinte au procĂšs Ă©quitable. En droit administratif par contre, cela n’existe pas comme tel. On pourrait donc encore plaider que si l’exclusion d’un Ă©lĂšve est le rĂ©sultat d’une fouille irrĂ©guliĂšre, l’irrĂ©gularitĂ© de cette fouille devrait aussi vicier la dĂ©cision consĂ©cutive. Mais ce n’est pas gagnĂ© d’avance. D’oĂč l’intĂ©rĂȘt de systĂ©matiser les demandes de comptes Ă  la police ou aux directeurs d’école, voire aux autoritĂ©s administratives qui sont censĂ©es surveiller la police, c’est-Ă -dire les bourgmestres et mandataires communaux au sein du conseil communal. Cela permettrait, au sein des zones de police, de crĂ©er un dĂ©bat sur la lĂ©gitimitĂ©, car ce n’est pas seulement un dĂ©bat juridique mais Ă©galement un dĂ©bat politique. Si un jeune n’a pas envie de se laisser fouiller lors d’une intervention policiĂšre, quelle est sa marge de manƓuvre pour refuser ? Si la fouille est lĂ©gale et si le policier respecte les conditions — ce que le jeune n’est pas en mesure de vĂ©rifier sur le terrain —, le jeune n’a pas le droit de refuser. Il a le droit de dire qu’il n’est pas d’accord, mais s’il rĂ©siste et persiste dans son refus, le policier peut utiliser la force pour le contraindre Ă  la fouille. Il est bien entendu fortement dĂ©conseillĂ© de rĂ©sister avec menace ou violence Ă  une fouille, cela n’empĂȘche pas de pouvoir exprimer calmement son refus ou son dĂ©saccord par rapport Ă  l’opĂ©ration menĂ©e. Attention, tant le refus du jeune que l’illĂ©galitĂ© de la fouille n’entrainent pas nĂ©cessairement l’illĂ©galitĂ© des constats faits par la suite. À nouveau, c’est important que cela ne devienne pas un fait acceptĂ© par tous, une normalitĂ©. Mais pour rĂ©agir, il faudrait que les jeunes soient informĂ©s de leurs droits. Dans le cas d’une Ă©cole oĂč la police est intervenue, il me semble effectivement important de tirer les leçons des opĂ©rations sur un plan pĂ©dagogique et donc d’en profiter pour inculquer aux Ă©lĂšves les principes de base de ce que sont les droits des citoyens face Ă  ce type d’interventions constituant une certaine forme d’intrusion, voire de violence. Les jeunes doivent savoir que la police n’a pas tous les droits, que cela fait partie de la dĂ©finition de la dĂ©mocratie et de l’état de droit, que les policiers aussi doivent respecter la loi dans le cadre de leurs interventions, que les citoyens qui ne sont pas satis- faits ont des recours
 Je suis d’ailleurs toujours Ă©tonnĂ© que ça ne figure pas au programme scolaire. On pense Ă©videmment ici au cours de rien »  Bien entendu ! Pourquoi ne pas profiter de ce cours de rien pour inclure une dose massive de droits de l’homme dans les programmes ? Et, parmi les droits de l’homme, la question des rapports avec la police qui peut toucher directement les jeunes. On constate aujourd’hui une recrudescence des descentes de police dans les Ă©coles. Comment pourrait-on interprĂ©ter le phĂ©nomĂšne ? J’ai le sentiment que nous sommes passĂ©s d’un schĂ©ma oĂč les problĂšmes de drogue devaient ĂȘtre cachĂ©s, que le plus important Ă©tait de ne pas nuire Ă  la rĂ©putation de l’école et qu’il fallait laver son linge sale en famille — Ă©ventuellement en excluant discrĂštement les Ă©lĂ©ments considĂ©rĂ©s comme les plus perturbateurs ou problĂ©matiques — Ă  un monde oĂč l’intervention policiĂšre devient presque un facteur de propagande pour la bonne rĂ©putation de l’école. C’est trĂšs inquiĂ©tant car cela signifie que l’école, supposĂ©e promouvoir l’esprit critique, devient, avec la mobilisation de l’appareil policier, le vecteur d’une rĂ©ponse. Les politiques n’ont-ils pas Ă©galement un rĂŽle Ă  jouer dans cette situation ? J’ai l’impression qu’il y a trĂšs peu de politiques qui Ă©chappent Ă  l’idĂ©e selon laquelle la rĂ©pression a des effets positifs et que, plus la police est visible, plus l’état justifie sa politique. L’école, qui Ă©chappait avant Ă  cette logique, devient aujourd’hui un espace parmi d’autres dans lequel les politiques cherchent Ă  dĂ©montrer qu’ils agissent pour contrer ce phĂ©nomĂšne. C’est la mĂȘme chose avec l’antiterrorisme, d’ailleurs. Dans cette logique, la lutte contre la drogue, comme celle contre le terrorisme, nĂ©cessite une prĂ©sence visible qui n’a vraisemblablement aucun impact. Pour le terrorisme, on met l’armĂ©e en avant, pour la drogue, on met en place les chiens et les policiers. Or, cette capacitĂ© policiĂšre serait peut-ĂȘtre plus utile ailleurs. À mon sens, c’est une tendance inquiĂ©tante qu’il faut dĂ©noncer. À nouveau, n’est-ce pas justement le rĂŽle de l’école de poser ces questions-lĂ  ? Oui, bien entendu. Plus globalement, chaque citoyen devrait se demander si ses impĂŽts sont bien utilisĂ©s quand autant de policiers sont mobilisĂ©s pour rĂ©colter un couteau Ă  cran d’arrĂȘt et trois grammes de cannabis aprĂšs la fouille de centaine d’élĂšves ? Il faut systĂ©matiser les rĂ©actions et construire un argumentaire qui ne soit pas uniquement centrĂ© sur les droits de l’homme, dans un langage difficilement audible, en questionnant le coĂ»t-bĂ©nĂ©fice de ces opĂ©rations. Un discours axĂ© sur le fait que, dans un contexte de crise oĂč tout le monde doit faire des Ă©conomies, des ressources financiĂšres, matĂ©rielles et humaines sont mobilisĂ©es pour un rĂ©sultat minimal. Pourtant, on sait depuis longtemps que le calcul coĂ»t-bĂ©nĂ©fice est quasi nul pour la prohibition en gĂ©nĂ©ral. N’est-ce pas se tromper de dĂ©bat ? On peut mettre en cause les opĂ©rations sans mettre en cause la prohibition. C’est un dĂ©bat absolument important qu’il faut mener, or c’est un tabou auprĂšs de la plupart des partis politiques. Toutefois, ce tabou est en train d’ĂȘtre progressivement levĂ©, et pas uniquement pour des raisons du droit Ă  la dĂ©fonce ». Il est Ă©galement important de changer les idĂ©es toutes faites propagĂ©es par les mĂ©dias. Cette idĂ©e du signal fort, en rĂ©alitĂ©, se mord la queue. En effet, en faisant une opĂ©ration tous les ans, on banalise complĂštement les interventions policiĂšres. Quelles seraient vos pistes pour Ă©viter la rĂ©pression Ă  l’école ? Il me semble que l’école devrait, dans un premier temps, organiser une vraie campagne d’information en posant la question des effets de la consommation de cannabis sur la santĂ©. En rĂ©alitĂ©, passer par la rĂ©pression occulte l’information selon laquelle le cannabis n’est pas inoffensif. Par ailleurs, il serait plus intĂ©ressant de dĂ©battre Ă  l’école de la lĂ©gislation du cannabis en regard d’autres produits nocifs comme le tabac, l’alcool ou le Nutella ©  Il s’agirait alors de basculer du cĂŽtĂ© de la prĂ©vention. Est-ce alors le rĂŽle des enseignants, de la police ou d’autres acteurs ? Je pense que la police peut faire de la prĂ©vention efficacement dans d’autres domaines, comme la sĂ©curitĂ© routiĂšre. Par contre, en matiĂšre de cannabis ou, plus largement, de consommation de drogues, la police n’est pas un acteur de prĂ©vention car son discours se limitera nĂ©cessairement Ă  l’interdit et la sanction. La prĂ©vention Ă  l’école doit passer par des acteurs de la santĂ© publique qui auront les rĂ©ponses aux questions que se posent les jeunes quels sont les risques de consommation ? Quels sont les pro- duits Ă©ventuellement Ă  Ă©viter ? Quels sont les produits boostĂ©s aux engrais ?
 Il y a Ă©normĂ©ment de pro- duits trĂšs nocifs qui circulent. Or, je pense que les jeunes ne sont pas des consommateurs trĂšs exigeants
 Si l’école n’aborde ces questions que sous l’angle rĂ©pressif et l’interdit, elle empĂȘche un discours utile de santĂ© publique permettant de former de jeunes consommateurs critiques, tant face au Nutella © qu’à l’alcool ou au cannabis
 J’ai une question pour un directeur d’école pourquoi appeler la police plutĂŽt que d’essayer de consacrer du temps pour informer les enfants et en parler avec eux ? » Extrait de la capsule Quel est l’impact des interventions policiĂšres Ă  l’école ? » Quels droits face Ă  la police? Manuel juridique et pratique Mathieu Beys, Éditions Couleur Livres, 2014 Dans quels cas les policiers peuvent-ils contrĂŽler mon identitĂ©, me fouiller, m’arrĂȘter ou entrer chez moi ? Puis-je prĂ©venir un proche que je suis arrĂȘtĂ© et voir un avocat ? Que peut savoir la police grĂące Ă  mon tĂ©lĂ©phone et Ă  mon ordinateur ? Suis-je obligĂ© de rĂ©pondre aux questions des policiers ? Dans quel cas puis-je invoquer le secret professionnel ou le secret des sources journalistiques ? Suis-je obligĂ© de signer le PV? Et si je suis victime, comment porter plainte et vĂ©rifier si les policiers mĂšnent sĂ©rieusement l’enquĂȘte ? Ce manuel pratique offre des rĂ©ponses claires Ă  plus de 500 questions que tout citoyen peut se poser sur les pouvoirs de la police en Belgique et donne des pistes de rĂ©actions concrĂštes – modĂšles de lettres Ă  l’appui – Ă  celles et ceux qui veulent dĂ©fendre leurs droits aprĂšs une intervention ou une abstention policiĂšre abusive. Cet outil, Ă  la fois trĂšs accessible par son style et trĂšs fouillĂ© par les nombreuses rĂ©fĂ©rences juridiques en notes, devrait rendre service tant aux citoyens curieux qu’aux professionnels juristes, travailleurs sociaux, personnel soignant, journalistes, enseignants et formateurs


FaceĂ  une injustice flagrante (ici, une offre 90-10), les participants n’ont jamais hĂ©sitĂ© Ă  rejeter l’offre. Le coeur et la raison arrivent dĂšs lors toujours Ă  la mĂȘme conclusion.
J’écris cet article car je constate que beaucoup de personnes qui viennent me voir en consultation sont en fait en souffrance Ă  cause d’une autre personne ». Il s’agit dans la plupart des cas d’un conjoint pervers narcissique. Face a une personne perverse narcissique, il est difficile de rester soi-mĂȘme. En effet, le pervers agit comme un prĂ©dateur qui Ă  remplacĂ© le dĂ©sir d’ĂȘtre aimĂ© » par le besoin de dominer ». Pour obtenir cette domination, il va aller jusqu’à dĂ©truire l’identitĂ© de sa victime en la manipulant et en la harcelant. Le pervers ne voit pas les autres comme des sujets », mais comme des objets » qui ne sont lĂ  que pour valoriser son Ă©go. Qu’est-ce que la perversion narcissique? La perversion d’un proche, d’un conjoint, d’un parent ou d’un supĂ©rieur peut briser un couple, dĂ©faire une vie ou ruiner une carriĂšre professionnelle. Dans sa stratĂ©gie, le pervers cherche Ă  dĂ©stabiliser l’autre par une sĂ©duction flateuse ou un acharnement souvent sournois et subtil. Il va Ă©galement chercher Ă  le disqualifier et Ă  remettre ses actes et ses paroles en question, de façon systĂ©matique. Il va utiliser la dĂ©pendance affective ou financiĂšre de l’autre, et jouer avec ses failles culpabilitĂ©, manque de confiance en soi
 en passant par diverses formes de violence verbale, physique et/ou psychologique. L’intention du pervers est dissimulĂ©e, souvent il agit sur un mode de sĂ©duction, et il opĂšre par retournement de situation, en prenant soin d’éviter toute forme de preuve, de tĂ©moignage ou de dĂ©nonciation publique en cas de risque. Qu’est-ce que la relation perverse? Il s’agit en fait d’une anti-relation ». En effet, le pervers ne fonctionne pas sous un mode de relation » car il ne produit que des rapports de forces, donc de pouvoir sĂ©duction, emprise, domination
 La perversion va jouer sur tous les plans, inverser la rĂ©alitĂ©, banaliser les situations graves, dĂ©nier les actes, ne pas respecter l’intimitĂ© de l’autre, Ă©changer de fausses confidences contre des confidences forcĂ©es, renverser les principes humains, retourner les situations en dĂ©faveur de la vĂ©ritĂ© et emprisonner l’autre malgrĂ© lui en l’isolant de son entourage, en le privant de ce qu’il aime et de ce qu’il est. Le pervers instrumentalise l’ĂȘtre humain, et ne concidĂšre personnne comme sujet ». Seul existe son Je » et la relation aux autres n’est qu’un jeu ». Il ne faut pas confondre la perversion narcissique avec le trouble de la personnalitĂ© narcissique, qui se caractĂ©rise par un grande souffrance intĂ©rieure et apparait souvent a la suite d’un traumatisme pendant l’enfance. Les personnes narcissiques sont des gens trĂšs sensibles, mĂȘme s’ils ont une tendance Ă  la manipulation affective et mentale et a l’égocentrisme. Tout au contraire, la personnalitĂ© perverse est dĂ©nuĂ©e de sentiment. La seule chose qui compte est de pouvoir dominer l’autre et, si nĂ©cessaire, de l’écraser. C’est avant tout une nature, un vide en soi-mĂȘme, compensĂ© par la destruction de l’autre qui procure un plaisir et une jouissance extrĂȘme. Le pervers n’a aucun scrupule et aucune limite dans la mise en Ɠuvre de sa cruautĂ© on parle alors de sadisme. 1 retrouver la confiance en soi Pour se confronter a un pervers narcissique, il faut absoluement avoir repris confiance en soi, et entrepris un travail psychothĂ©rapeutique qui mĂšnera Ă  une indĂ©pendance affective. Il est tout aussi important de retrouver une indĂ©pendance financiĂšre et de renouer des liens forts avec la famille, ou s’entourer d’un cercle d’amis de confiance. Si l’isolement est vraiment total, il est absolument urgent de contacter la police. 2 Cesser de vouloir le » changer mais faites tout pour vous » changer La folie est de se comporter toujours de la mĂȘme maniĂšre et de s’attendre Ă  des rĂ©sultats diffĂ©rents » Albert Einstein Il faut cesser de vouloir a tout pris changer » le pervers, tenter de lui montrer son dysfonctionnement et son comportement. Cela ne lui permet que de renforcer son emprise. Il est impossible de soigner un pervers narcissique car il ne se reconnait pas lui-mĂȘme comme malade ». Il empoisonne l’existence de ses proches dans des rapports de destruction. Souvent, le pervers narcissique finit ses jours seuls et retourne sa destruction contre lui-mĂȘme, en devenant hypochondriaque, en dĂ©veloppant des maladies psycho-somatiques, ou en devenant le plus souvent paranoĂŻaque. Concentrez donc plutĂŽt votre Ă©nergie sur vous-mĂȘme, et ne lui donnez aucun moyen de savoir oĂč vous en ĂȘtes » dans votre mĂ©fiance et connaissance de ce qui il est ». Cessez de le prĂ©venir de vos actions, agissez. Mettez tout en place pour le quitter et vous reconstruire une nouvelle vie, mais ne l’informez pas de vos actions, mĂȘme sous la menace. Prenez soin de vous. Passez du temps seule pour faire le point, vous poser les bonnes questions, faire vos choix, mĂ©diter, et vous ressourcer. ProtĂ©gez-vous. Prenez de la distance, voire soyez indiffĂ©rente psychologiquement si vous ne pouvez pas prendre de la distance physiquement dans un premier temps. Pour ce faire, demandez de l’aide Ă  une psychothĂ©rapeute qui connait des techniques simple Ă  apprendre et vraiment efficaces. Par exemple a – Sortir de la triade victime, bourreau, sauveur », ou pĂšre, mĂšre, enfant » qui consiste Ă  cesser de vous justifier systĂ©matiquement et de rĂ©pondre aux attaques par une attitude de victime, ne pas culpabiliser lorsque le pervers tente de vous faire passer pour le bourreau, et cesser de voler Ă  son secours lorsqu’il vous mĂšne dans un chantage affectif. Pour ce faire, il est intĂ©ressant d’entamer une analyse de vos schĂ©mas Ă©ducatifs et familiaux. voir plus bas b – La protection neutre consiste a rĂ©pondre Ă  une question par une autre question, en renvoyant systĂ©matiquement l’autre sur sa propre sensation ici et maintenant. Par exemple lors d’une attaque lui rĂ©pondre en demandant qu’est-ce que ça te fais de me dire cela? », ou encore face a un reproche en quoi ça te dĂ©range exactement? ». Il s’agit de sortir du jeu et de ne plus y rentrer. Toutes vos façon d’agir et de faire avec le pervers doivent radicalement changer. Ne lui donnez aucune piste ni aucun espoir de retour. c – L’autodĂ©fense se rĂ©sume a quelques rĂšgles de base – Ne plus rĂ©agir » mais AGIR » faire ce que vous devez faire, et cesser de le prĂ©venir de vos hypothĂ©tiques menaces de passer a l’action
 – Cessez de vous justifier vous faites ce que vous devez faire pour votre propre survie, quoiqu’il vous en coĂ»te. Et c’est VOUS qui avez raison, pas votre prĂ©dateur ! – Devenez opaque ». Dissimulez systĂ©matiquement vote vie, vos proches, vos affaires. Cessez de dire toujours ce que vous faites, oĂč, avec qui, comment, pourquoi
 Brouillez les pistes, ne laissez pas vos traces de passage
 Pensez que vous ĂȘtres une proie en train d’ĂȘtre traquĂ©e ! Adoptez la technique du siou, qui consiste Ă  effacer systĂ©matiquement les traces qu’on laisse derriĂšre nous ! – Restez superficielle et vague sur vos activitĂ©s, amis, famille... Refusez les confidences, n’entrez pas dans des discussions profondes qui vous mettent Ă  nu. – Evitez la bonne humeur, la spontanéïtĂ©, l’impulsivitĂ©, faites des phrases courtes, utilisez le on » et non plus le je », parlez avec des phrases toutes faites, des proverbes etc
 – N’entrez jamais dans les conflits de front. Faites des pirouettes si il le faut sur le ton de l’humour, ou bien jouez l’indiffĂ©rence. – Entrainez-vous Ă  garder votre sang-froid en travaillant votre concentration, respiration, en pratiquant la mĂ©ditation, en vous inscrivant Ă  des cours de Yoga ou d’arts martiaux
 – CrĂ©ez vous des bulles de temps pour vous », mĂȘme si c’est en s’enfermant dans les toilettes. Non pas pour fuire ce calvaire », mais pour nourrir votre esprit avec de bonnes lectures enrichissantes, de faire de que vous aimez, de prendre soins de votre corps. 3 Entamer une analyse Si vous vous appercevez que, malgrĂ© tout cela, vous ne parvenez toujours pas Ă  changer vos comportements, et que vous restez ainsi sous l’emprise du pervers narcissique, tĂąchez de voir avec votre thĂ©rapeute pourquoi il vous est si difficile de sortir de cette relation. Vous ĂȘtes sans doute en train de rĂ©pĂ©ter, inconsciemment, des schĂ©mas familiaux. Il s’agit de comportements relationnels des façon d’ĂȘtre avec les autres », appris pendant l’enfance, dans des buts variĂ©s, comme se protĂ©ger des autres », ou une certaine façon de recevoir de l’amour » etc. Avant de se confronter au monde, ou Ă  n’importe qui d’autre, la vraie bataille est de se confronter Ă  soi-mĂȘme » Il sera alors temps d’explorer deux choses essentielles, rĂ©curentes chez les personnes victimes des prevers narcissiques – un manque de confiance en Soi, – un certain rapport Ă  la souffrance dans vos relations affective avec les autres. Par exemple, souffrir de l’autre peut-ĂȘtre perçu comme une preuve d’amour. Ces deux points sont souvent au centre des relations perverses. Une question essentielle est Ă  se poser Souffrez-vous d’une pulsion suicidaire due Ă  un tel manque d’amour propre et de confiance en vous ? Une chose est sure, le simple dĂ©sir de vouloir sortir de cette relation perverse prouve que vous avez contactĂ© l’instinct de survie. Vous ĂȘtes donc sur le point de vous sauvez de vous-mĂȘme. Une psycho-thĂ©rapie pourra vous aider vraiment, surtout lorsque vous serez tentĂ© de baisser les bras. De plus, elle vous permettra de vous dĂ©tacher de votre sentiment de culpabilitĂ©. Qu’est-ce qu’une psycho-analyse pourra m’apporter ? En entrant en analyse avec votre thĂ©rapeute, vous serez accompagnĂ© de façon non directive, afin de dĂ©celer vos mĂ©canismes inconscients. Avant tout, le cĂŽtĂ© non directif » va vous permettre de vous prendre en main, et ainsi de conforter votre confiance en vous. Ensuite, il sera question de prendre soin des blessures de votre enfant intĂ©rieur. Vous apprendrez Ă  faire ce qu’il faut pour vous aimer comme il se doit, et cela vous aidera vraiment Ă  ne plus ĂȘtre dans la dĂ©pendance affective ! Bien entendu, la dĂ©pendance financiĂšre est certainement la cause la plus dĂ©licate, surtout par ces temps de crise. C’est pourquoi il est impĂ©ratif de retrouver confiance en vous pour mettre en place votre changement de vie, trouver un travail, etc. et aussi de vous entourer de personnes de confiance qui sont totalement avec vous. N’oubliez pas que vous ĂȘtes en danger, et qu’il en va de votre santĂ© psychique. La plate-forme d’appel du 39 19 est dĂ©sormais accessible gratuitement depuis un tĂ©lĂ©phone portable. Ce numĂ©ro est ouvert du lundi au samedi de 8 heures Ă  22 heures les jours fĂ©riĂ©s de 10 heures Ă  20 heures. Ce service rĂ©pond Ă  toutes les formes de violences – violences physiques, verbales ou psychologiques Ă  la maison ou au travail, – Agressions sexuelles et viols. Ce numĂ©ro, dĂ©jĂ  gratuit depuis un poste fixe, est invisible sur les factures. Plus aller plus loin Une page facebook Sortir de la dĂ©pendance affective Emission de radio PrĂ©vention SantĂ© » sur la thĂ©matique Les pervers narcissiques, les reconnaitre et les Ă©viter. Lecture Le Dieu pervers » de Maurice Bellet
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Passer au contenu Comment rĂ©agir face aux persĂ©cutions ? Les persĂ©cutions sont inhĂ©rentes Ă  la vie de tous ceux qui dĂ©cident d’assumer la foi au Seigneur JĂ©sus et vivre en accord avec Sa Parole. Lui-mĂȘme nous a alertĂ©, mais Il nous a aussi confortĂ© Ă  leur sujet. Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persĂ©cutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, Ă  cause de moi. RĂ©jouissez-vous et soyez dans l’allĂ©gresse, parce que votre rĂ©compense sera grande dans les cieux ; car c’est ainsi qu’on a persĂ©cutĂ© les prophĂštes qui ont Ă©tĂ© avant vous. » Matthieu 511-12 Selon l’ÉvĂȘque Edir Macedo, ce sujet est d’une extrĂȘme importance pour le maintien de la foi, c’est pour cela qu’il a fait en sorte de parler Ă  ce sujet, durant la Parole Amie transmise rĂ©cemment par la Rede Aleluia. Selon lui, la personne qui a la foi en Dieu a le pouvoir de communication directe avec le TrĂšs-Haut, mais malheureusement, plusieurs ont perdu ce canal de communication avec le CrĂ©ateur parce qu’elles ne supportent pas les persĂ©cutions et par consĂ©quent, elles abandonnent la foi. Peu sont ceux qui rĂ©sistent aux avalanches des injustices, calomnies, mensonges, injures et diffamations Ă  cause de la foi au Seigneur JĂ©sus », commente l’ÉvĂȘque. Cependant, il souligne que c’est exactement pour ces personnes que le Seigneur JĂ©sus a laissĂ© ces paroles. JĂ©sus n’a pas exagĂ©rĂ© lorsqu’Il a parlĂ© de la grandeur de notre rĂ©compense dans le ciel. Pour qu’Il dise qu’elle est grande, c’est parce que c’est quelque chose de si sublime que notre pensĂ©e n’arrive pas Ă  la concevoir » souligne l’ÉvĂȘque. Pour que cela soit encore plus clair pour les auditeurs, l’ÉvĂȘque a lu ce qu’il a Ă©crit au sujet de ce verset dans l’édition de la Saint Bible qui contient ses commentaires de foi Les persĂ©cutions contre les choisis de Dieu ont toujours existĂ© et existeront toujours tant que nous serons dans ce monde. Il y a ceux qui souffrent dans cette vie Ă  cause des mauvais choix qu’ils ont fait et Ă  cause des chemins erronĂ©s qu’ils ont choisi de prendre. Il n’y a aucun honneur Ă  souffrir Ă  cause des erreurs commises, car cela est le fruit qui a Ă©tĂ© semĂ©. Cependant, souffrir Ă  cause de la foi au nom du Seigneur JĂ©sus est un grand privilĂšge. » C’est pour cela qu’au lieu de s’attrister, de se lamenter ou d’essayer de se dĂ©fendre, nous devons nous rĂ©jouir, affirme l’ÉvĂȘque. Si les personnes sont injustes envers vous, parlent mal de vous et vous regardent de travers, rendez grĂące Ă  Dieu », oriente-t-il. Selon lui, elles sont poussĂ©es par la jalousie, le mĂȘme sentiment que CaĂŻn a nourrit Ă  l’égard d’Abel. Cependant, il est important d’avoir en esprit que notre rĂ©compense ne s’obtient pas par ce que nous faisons, mais par ce que nous sommes devant Dieu, par notre caractĂšre, par le fait de marcher en accord avec Sa volontĂ© et souffrir des injures et des diffamations Ă  cause de Son nom. Source Universal CAU2018-08-29T080034+0200 Articles similaires Ce site Web utilise des cookies et des services tiers. Ok Linjustice nous fait parfois dire des bĂȘtises. Heureusement, il y a un moyen subtil de ne plus pĂ©ter une coche. BLOGUE. L'injustice nous fait parfois dire des bĂȘtises. Heureusement, il y a un moyen subtil de ne plus pĂ©ter une coche. Profil Visiteur Abonnez-vous | Zone abonnĂ©. Nous suivre. Facebook. Linkedin. Twitter. Zone abonnĂ© Profil . Bourse . Les

Parfois, une goutte suffit Ă  faire dĂ©border le vase... Photo DR L'injustice nous hĂ©risse le poil. Elle nous choque, elle nous fĂąche, elle nous fait sortir de nos gonds. Elle peut mĂȘme changer du tout au tout notre comportement — sous le coup de l'Ă©motion — si l'on en est directement victime. Souvenez-vous, par exemple, de la fois oĂč vous n'avez pas dĂ©crochĂ© le poste sur lequel vous postuliez vous en avez hurlĂ©, puis vous vous ĂȘtes montrĂ© particuliĂšrement injuste Ă  l'Ă©gard des principaux concernĂ©s le jury de sĂ©lection, les autres candidats, etc., ne serait-ce que par vos pensĂ©es vengeresses qui ont dĂ» siffler Ă  leurs oreilles. Vous voyez bien. C'est d'ailleurs ce qui fait toute le force de l'injustice elle est contagieuse, terriblement contagieuse. D'oĂč la question suivante y a-t-il un moyen pour ne pas trop souffrir d'une injustice qui nous est faite? Ou Ă  tout le moins, pour ne pas nous montrer injustes Ă  notre tour envers d'innocentes personnes ex. les autres candidats, etc.? DĂ©couvrez mes prĂ©cĂ©dents billets Mon groupe LinkedIn Ma page Facebook Mon compte Twitter La bonne nouvelle du jour, c'est que je crois avoir trouvĂ© la rĂ©ponse Ă  cette interrogation existentielle. Si, si... Dans une Ă©tude intitulĂ©e Generalized negative reciprocity in the dictator game How to interrupt the chain of unfairness, laquelle est le fruit du travail de Sabrina Strang, chercheuse en neuroscience Ă  l'UniversitĂ© de LĂŒbeck Allemagne; Xenia Grote, directrice de recherche du Centre de neuroscience et d'Ă©conomie de l'UniversitĂ© de Bonn Allemagne, assistĂ©e de la doctorante Katarina Kuss; Soyoung Park, professeure de psychologie cognitive Ă  l'UniversitĂ© de LĂŒbeck; et Bernd Weber, professeur de neuroscience Ă  l'UniversitĂ© de Bonn. Regardons ensemble de quoi il s'agit... Les cinq chercheurs se sont intĂ©ressĂ© au phĂ©nomĂšne de la contagion de l'injustice des Ă©tudes montrent en effet que nous avons la fĂącheuse tendance de nous montrer injuste avec ceux qui nous entourent dĂšs lors que nous sommes victimes d'un injustice, mĂȘme si ceux-lĂ  n'ont rien Ă  voir avec ce qui nous arrive. Par exemple, s'il nous arrive de nous faire avoir lors d'un achat, nous allons en gĂ©nĂ©ral ressentir le besoin immĂ©diat de faire subir la mĂȘme chose Ă  autrui si l'occasion nous en est donnĂ©e. Leur idĂ©e identifier un moyen de contrer cette envie qui semble a priori plus forte que nous. Pour ce faire, ils ont procĂ©dĂ© Ă  deux expĂ©riences, oĂč les participants Ă©taient invitĂ©s Ă  jouer au jeu du dictateur. Un jeu trĂšs simple le joueur A dispose d'un montant d'argent et est invitĂ© de partager celui-ci avec le joueur B, si le coeur lui en dit ; puis, le joueur B est invitĂ© Ă  partager avec le joueur C la somme Ă©ventuelle qu'il a reçue du joueur A, lĂ  encore, si le coeur lui en dit; et c'est tout. À noter que les chercheurs avaient apportĂ© une modification Ă  la rĂšgle du jeu classique. Dans le cas prĂ©sent, le joueur A n'existait pas en vrai, pas plus que le joueur C > Un juste partage. Certains joueurs B recevaient un certain montant d'argent qui leur Ă©tait prĂ©sentĂ© comme un partage Ă©quitable puisqu'on leur disait que le joueur A avait effectuĂ© un partage 50/50. > Un partage injuste. Les autres joueurs B recevaient un certain montant d'argent qui leur Ă©tait prĂ©sentĂ© comme un partage de toute Ă©vidence inĂ©quitable puisqu'on leur disait que le joueur A avait effectuĂ© un partage 75/25. L'intĂ©rĂȘt de cette modification est Ă©vident cela permet de voir comment les gens rĂ©agissent Ă  l'injustice. Enfin, les chercheurs avaient demandĂ© aux participants de bien vouloir remplir une tĂąche particuliĂšre, juste avant de faire leur choix concernant un Ă©ventuel versement d'argent pour le joueur C > Attendre. Certains ont dĂ» patienter pendant trois minutes, sans rien faire d'autre; > Écrire. D'autres ont dĂ» dĂ©crire dans un texte rĂ©digĂ© Ă  la main une image quelconque qui leur Ă©tait soumise. > Écrire pour autrui. D'autres encore ont dĂ» Ă©crire un courrier Ă  la main Ă  l'attention du joueur A, sachant que celui-ci lui serait remis; > Écrire pour soi. Les derniers ont dĂ» Ă©crire un courrier Ă  la main Ă  l'attention du joueur A, sachant que celui-ci ne lui serait pas remis. RĂ©sultat? Tenez-vous bien > Le double intĂ©rĂȘt d'Ă©crire pour autrui. Ceux qui ont Ă©crit pour autrui au sujet de l'injustice qu'ils venaient de subir ont Ă©tĂ© les seuls Ă  vraiment rĂ©ussir Ă  rĂ©guler leurs Ă©motions en un court laps de temps. De surcroĂźt, les mĂȘmes participants ont Ă©tĂ© ceux qui se sont montrĂ©s les plus justes envers le joueur C. Autrement dit, il suffit de prendre quelques instants pour rĂ©diger Ă  la main quelques mots adressĂ©s Ă  autrui pour vite rĂ©cupĂ©rer Ă©motionnellement du coup dur ainsi que pour ne pas sombrer dans le cercle vicieux de l'injustice. Oui, vous avez bien lu il suffit d'une feuille de papier, d'un stylo et d'un bref moment Ă  soi pour partager avec quelqu'un d'autre tout ce que l'on a sur le coeur pour mettre fin Ă  l'injustice. Incroyable, mais vrai. L'injustice est pĂ©nible Ă  vivre, mais il ne dĂ©pend finalement que de nous pour l'annihiler. DĂšs lors qu'on en est personnellement victime, il convient de se retirer et de projeter toutes les Ă©motions qui nous traversent sur une feuille de papier dans l'optique de partager tout ça avec quelqu'un d'autre, le coupable comme l'ami ou le collĂšgue. Cela suffit Ă  nous calmer et Ă  nous ĂŽter le rĂ©flexe de nous montrer injustes Ă  notre tour Ă  l'Ă©gard de ceux qui sont autour de nous Ă  l'instant prĂ©sent», notent les chercheurs dans leur Ă©tude. Que retenir de tout cela? Ceci, je pense > Qui entend surmonter l'injustice qu'il vient de subir se doit de la dĂ©truire Ă  l'aide de... sa meilleure plume! Il lui faut se munir d'une feuille de papier et d'un stylo, puis s'isoler un instant pour dĂ©crire Ă  la personne qui occupe ses pensĂ©es le coupable comme l'ami ou le collĂšgue la blessure qu'on lui a infligĂ©e. Ce faisant, ses nerfs ne seront plus Ă  fleur de peau, ses battements de coeur s'apaiseront et ses idĂ©es se feront de moins en moins noires. À tel point que la spirale infernale de l'injustice prendra fin, comme par magie l'envie de se venger sur la premiĂšre personne qui passera sera aussitĂŽt supprimĂ©e. En passant, l'Ă©crivain français Georges Bernanos a dit dans Les Grands cimetiĂšres sous la lune Le spectacle de l'injustice m'accable, mais c'est probablement parce qu'il Ă©veille en moi la conscience de la part d'injustice dont je suis capable». DĂ©couvrez mes prĂ©cĂ©dents billets Mon groupe LinkedIn Ma page Facebook Mon compte Twitter

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